Si tu as soif de justice, tu auras toujours soif [Maÿlis] [Terminé]

Si tu as soif de justice, tu auras toujours soif

MAŸLIS HEAT - JACK RIDER

Que pouvait-il faire maintenant qu'il était bloqué en ville ? Il ne pouvait s'en aller à cause de l'enquête en cours. Quelle enquête ? Monsieur Rider devant vous avait été accusé de meurtre. Oui, vous avez bien entendu : un homicide. Il fallait que la fille – le coup d'un soir – se fasse assassiner peu après qu'il couche avec. Si ce n'était pas beau ça ?

Jack s'en était allée voir Maria, sa patronne là où il travaillait. Ce n'était pas qu'une simple patronne, c'était aussi une très bonne amie. D'ailleurs, amie qui ne s'était pas empêchée de se foutre de sa gueule sur le moment. Sérieusement. Ces jours-ci, oui Jack en avait de ces aventures à raconter... Oui, c'était peut-être à mourir de rire. Trucs de ouf ! Mais heureusement, quand même, Maria savait être sérieuse, et elle avait arrêté immédiatement de rire. Le barman était vraiment dans le caca, non ? Que pouvait-il faire alors que sa mère était malade à quelques lieux d'ici alors qu'il ne pouvait même pas aller la voir. Passons, au moins, Maria avait le bon sens de lui dire de ne pas empirer son cas en négligeant les paroles des flics. Car déjà, Jack leur devait une petite somme en tant qu'amende, alors en plus, s'il était inculpé de meurtre et s'il quittait la ville, ça ne faisait pas bon ménage... Et non. Et heureusement qu'elle lui suggérait aussi de décaler ses jours de congés le temps que l'affaire soit bouclée. C'était la meilleure chose à faire.

Premier soir de service – alors qu'il venait à peine d'être sorti de cellule … et alors qu'il devait être à Buffalo à ce moment-ci... Voilà que les habitudes reprenaient... Ashlee, la nouvelle serveuse, arrivait un peu en retard. Retard accepté. Cette demoiselle tournait entre les cours de médecine et le boulot, c'était un peu difficile pour elle d'accumuler les deux. La pauvre, ses parents ne l'aident même pas... Ils n'étaient pas derrière elle, et elle devait se débrouiller seule comme grande. En plus, ça se voyait bien qu'elle accumulait la fatigue aussi. On se demandait combien de temps elle allait tenir à se rythme. Et d'ailleurs, Jack ne pouvait que la comprendre et compatir. Il savait ce que c'était de ne pas avoir de grandes bonnes relations avec les darons...

La soirée se passa plus ou moins vite, et il ne fallait pas trop chercher Jack, il pouvait être irritable comme il pouvait être souriant. Parfois. Il avait un peu des sautes d'humeur. Non, non, il n'avait pas ses règles. Maria passait un peu dans le coin et essayait de le faire sourrire tout en le charriant en l'appelant plus par « Leonard » - son deuxième prénom - que par Jack.

En allant dans l'arrière-salle, il remarquait que les poubelles étaient pleines... Il prit le sac et sortit par la grande porte qui menait à la ruelle de derrière. Il ouvrit la grande benne afin de mettre les déchets à l'intérieur avant de remarquer une présence dans l'ombre. Un mec... plutôt assez grand, flingue à la main...

Hey, toi, là-bas... le héla-t-on.

Jack ne put s'empêcher de sursauter. Ben ouais, quand même, c'était surprenant d'être face à un flingue. Non ? Comment ne pas être surpris ? Avec toutes ses pensées qui s'accumulaient...

Oh oh oh là... Calmes-toi... Tout doucement ! Fit Jack en mettant ses mains devant lui.

Ouais, il essayait de calmer l'autre type... qui semblait d'être sorti de l'asile, là, tout en panique.

Poses-ton arme par terre...

Non! Non !... Pas après ce que tu as fait ? Fit-il tout en tremblant. Il passage la manche de son tee-shirt sur son front.

On n'aurait pas dû te libérer, salopard ! Tu as couché et tué ma soeur ! Tu l'as souillée ! Elle était mariée ! MARIEE ! Conn**d...

Et m**de... Mais dans quelle m**de, Jack s'était fourré, sérieusement !

Ecoutes, mon gars... Je suis désolé pour ta soeur. .. Mais je ne l'ai pas tuée, tu m'entends...

Punaise, Jack n'avait pas envie de se prendre une balle. OH ! Il n'avait pas envie de mourir aujourd'hui. Il s'approcha de ce type qui semblait être le frangin de Faith.

T'approches pas !!! cria l'autre.

Et à ces paroles, il n'hésite pas à appuyer sur la gâchette sur la benne à ordures. Oh ptin, l'étincelle qui avait jaillit. Le barman ne put s'empêcher de sursauter de peur.

Hein ! Maintenant, on fait moins le malin ?!

En plus, avec le coup de feu, ça avait dû attirer l'attention de certains. Ca ne serait pas étonnant que quelqu'un appelle les flics rien que pour ça. Et Jack essaya plus ou moins par la parole de calmer, celui-là. Il n'avait pas envie de mourir, c'était beaucoup trop tôt, et il avait décidé que ce n'était pas le moment. A un moment à un autre, il fallait bien qu'il le désarme. Il en avait vu des situations au bar, où il devait séparer deux mecs qui se battaient, même des bourrés... Ou descendre un bourré qui ne voulait se séparer du micro lors des soirées karaokés... Ou des gros durs drogués ou tatoués, et encore... La liste était longue. Au bout d'une petite conversation, Jack se jeta sur lui, faisant pointé l'armé au-dessus de lui. Ouais, au bout d'un moment, d'être la cible, ça fatiguait. Et voilà que les coups venaient. En tout cas, l'arme était maintenant par terre, et avec un coup de pied au hasard, il finit par glisser sous la benne... Jack lui fit un coup de poing... Peu après, il fallait qu'il perde l'équilibre et que l'autre là, prenne le dessus sur le sol, en train de l'étrangler.

Après le départ de Jack du commissariat, Maÿlis ne s'était pas réellement accordé de pause pour souffler ou quoique ce soit d'autre. Non elle avait toujours un tueur à arrêter et plus vite il serrait derrière les barreaux, mieux ce serait. Elle demanda à David s'il pouvait se renseigner pour savoir s'il y avait une surveillance vidéo dans la rue de l'appart de M Rider. Même si elle avait prévu de passer voir le concierge, peut-être la personne qui avait déposé le couteau chez lui (si cette hypothèse était bien la bonne) avait profité d'une absence du dit concierge pour s'introduire dans l'immeuble et ainsi ne se faire remarquer de personne. Elle attrapa son holster, ses clefs et son manteau et fila vérifier. Elle pourrait aussi passer à l'appartement voir s'il y avait eu effraction. Avec tout ça la serrure n'avait pas dû encore être changée.

Une fois arrivée elle passa voir le concierge et lui montra la photo du mari. Bien entendu il n'avait pas vu le mari. Par contre un jeune était passé et avait demandé à accédé à l'appartement de M Rider pour y déposer quelque chose qui était avec lui. Le concierge n'y voyant là pas de mal puisqu'il s'agissait d'un ustensile de cuisine n'avait pas fait grand cas de cette demande et l'avait accompagné à la chambre. Maÿlis lui demanda de l'accompagner au poste afin qu'il puisse faire un portrait robot du jeune homme. Ils retrouvaient le jeune homme et celui ci pourrait balancer le tueur qui l'avait certainement payé pour posé le couteau.

A la fin de la journée, ils n'avaient toujours pas identifié le jeune homme même avec le portrait réalisé un peu plus tôt. Tant pis ce serait pour le lendemain. Ils avaient tous besoin de leur énergie et de rentrer dormir chez eux et non pas juste sur la couchette de la salle de repos à tour de rôle. David lui avait proposé de sortir mais elle avait refusé crevée. Toutefois elle avait malgré tout promis que le soir même de la résolution de l'enquête ils sortiraient, rien que tous les deux. Appréciant David énormément, plus qu'elle ne devrait en tout cas en tant que partenaires, ce serait pour elle un immense plaisir et puis qui sait ? Peut-être est -ce que ça pourrait aller plus loin..... Maÿlis était pas vraiment sure de savoir comment devait évoluer leur relation mais elle se sentait prête à lui donner sa chance. Elle n'arrivait pas à dire si c'était de l'amour vraiment qu'elle éprouvait ou juste une très forte amitié couplée d'un béguin qui disparaitrait avec le temps. Alors qu'elle conduisait tranquillement jusque chez elle une alerte sur la fréquence de la police attira toute son attention. Le nom du bar de Rider y avait été mentionné, ça parlait d'un coup de feu qui y aurait été entendu. Putain mais il pouvait pas se tenir tranquille ce type ? Trois fois dans la même semaine ? Mais il voulait passer sa vie au commissariat ou quoi ?! Oui car Maÿlis était sûre qu'il était concerné si ce n'était pas lui qui avait tiré le coup de feu. Elle alluma son gyrophare et gagna le dit bar dont son GPS lui indiqua l'adresse. Elle sortit de voiture arme au poing et se précipita dans la ruelle qui jouxtait l'établissement. Là, à côté des bennes elle découvrit les deux hommes en train de se battre.

-NYPD ! Séparez-vous !

Elle n'avait pas fait attention au flingue vu qu'ils se battaient à mains nues et elle s'approcha pour les forcer à faire ce qu'elle avait ordonné vu qu'ils ne semblaient pas décidés à le faire d'eux-mêmes. Jack était qui plus est en très mauvaise posture et l'idée qui sembla la plus apropriée à Maÿlis fut de coller un poing à l'étrangleur pour éviter qu'elle ait à l'arrêter pour homicide. .

D'habitude, il n'avait pas de problèmes à désarmer les types. Il avait souvent – ou plus ou moins – le dessus sur le combat, mais cette fois-ci, son adversaire était sacrément costaud. Il lui coupait carrément la respiration. Il n'y allait pas de mains mortes, et tout ça pour venger sa soeur, mais comment lui dire qu'il n'y était pour rien dans tout ça ? Il avait certes couché avec – sans oublier qu'elle était consentante, elle était adulte et responsable – mais il n'y était pour rien. Combien de fois il allait le dire ? Il n'avait pas à se justifier... Bon, il n'avait pas que ça à penser, il devait se libérer de ce malade.

Au loin, venant de la rue, il semblerait que des sirènes se firent entendre. A moins que ce soit son imagination qui lui jouait des tours, mais non... Il entendit bien une voix : la Police. Jack aimerait s'écarter, si seulement l'autre type le lâchait et le laissait respirer. Ouf, et heureusement. Qu'elle ne fusse pas la joie que Jack pouvait ressentir là. Ah, que ça faisait du bien de vivre, non ? De ne pas avoir de flingue sous son nez qui le prenait pour cible... Mais qu'elle fusse surtout sa joie en découvrant cette... Encore ? Cette maudite fliquette, oui ! Jack reprit sa respiration, tout en essayant de se relever.

A croire que j'ai gagné un abonnement !

Ouais, qu'est-ce qu'il avait pour mériter ça, sérieusement ? Il n'avait pas l'impression d'avoir jouer au loto, ou à quoique ce soit ! Bon dieu !

Lâchez-moi ! Se plaignit « l'autre », limite fou, ou plutôt à moitié en pleurs. Ca se voyait qu'il souffrait le martyr le pauvre.... Il a tué ma soeur !

A l'instant, c'est toi qui a failli me tuer, ouais ! Il y a que ça de vrai !

Connard ! N'importe quoi ! Et il devrait remercier les flics de ne pas avoir commis d'homicide sinon il serait vraiment dans le caca, et sérieusement, Jack n'aurait même pas imaginé une seule seconde d'avoir son propre corps, ici, en macchabée dans la ruelle. Il ne voulait pas mourir dans ces conditions. Qu'il meure avec plus de dignité, oh ! Le barman se releva complétement, reprenant sa respiration et ses esprits... En tout cas, un des flics trouva le flingue en dessous de la benne... Et la porte de service arrière s'ouvrit sur... Ashlee ! Qui le cherchait...

Jack ?

Elle était surprise, là, ne comprenant pas ce qu'il se passait, remarquant les flics...

Ashlee ! J'arrive ! Un instant !

Ashlee le regarda, intriguée.

J't'expliquerais ! Lui répondit-il doucement, et d'une façon qu'elle retourne bosser.

Ca sera pas moi qui va être heureuse ! Répliqua-t-elle en lui faisant bien sûr un grand sous-entendu en parlant de Maria...

Après avoir mis l'autre à terre elle se jeta sur lui et lui mit les bras dans le dos avant de le plaquer contre le mur. Faut dire pas facile de le maîtriser, il gesticulait dans tous les sens. Il semblait persuader que Jack était meurtrier... Elle aussi un peu plus tôt dans la journée ! Ca devait être le frère de Faith. Elle lui bloqua les poignets de manière croisée et put lui passer les menottes. Une fois incapable de bouger ses bras, il tomba à genoux. Il était dans un grand état de détresse ça se voyait. Lui n'avait voulu que faire justice. S'il était persuadé de la culpabilité de Rider, le voir sortir de prison avait dû le rendre fou de chez fou !

-J'allais dire la même chose ! Vous savez faire autre chose que de vous attirer des ennuis ?

Elle avait posé cette question avec ironie. Elle était bien contente de cette situation. Elle lui avait sauvé la vie, il allait peut-être, pour la première fois de sa vie éprouver de la gratitude. C'est vrai quoi ?! Sans elle il serait mort, et dans la même journée il serait passé de suspect dans une affaire de meurtre à seconde victime dans cette affaire. Bon au moins, il y aurait eu un salopard avec les femmes en moi sur cette Terre mais ce n'était pas à elle de juger de cela. Mais elle était sure qu'il avait déjà pu briser des coeurs, que toutes les femmes avec lesquelles il avait couché n'étaient pas forcément sur la même longueur d'onde que lui. Elle s'approcha de lui et plus pour la forme que pour autre chose lui demanda comment ça allait.

-Ca va ? Ou le merci qui est en train de vous rester en travers de la gorge va finir de vous étrangler ?

Et oui l'ironie était revenue au grand galop ! Certes elle n'avait fait que son travail mais en même temps la gratitude des gens à qui elle sauvait la vie ou qu'elle tirait du pétrin, ça faisait toujours chaud au cœur d'avoir des remerciements et elle sentait qu'encore une fois il allait "oublier". Mais en même temps, sa fierté devait être blessée et en avoir pris un coup de ce sauvetage in extremis.

Vu ce qu'il se passait dans la ruelle, Ashlee préférait rentrer, soit prévenir Maria de ce qu'il était en train de se tramer à l'arrière de son bar. Avec les flics, ce n'était pas du tout bon. Ca n'étonnerait même pas Jack qu'elle fasse irruption pour prendre la défense de Jack - ou n'était-ce plutôt de celui de son bar – afin de limiter les dégâts et camoufler cette affaire.

En tout cas, tout en regardant la jeune femme menotter le désespéré frangin, Jack avait la fâcheuse idée de se pendre un jour, non ? Au moins, le type n'allait plus l'agresser, lui sauter dessus sauvagement. Tant qu'il restait à déprimer à genou, c'était très bien. Nickel chrome...

Comme si j'ai que ça à faire !

Sérieusement ! D'attirer des ennuis de la sorte, il avait d'autres chats à fouetter. Il avait bien assez de problèmes à gérer comme ça, alors, forcément, il prenait plaisir à en rajouter. En tout cas, l'ironie était au rendez-vous, en cette soirée. Elle voulait un « merci » ?

Je ne l'ai pas dit ?... Oups...

Ah ben non, apparemment. Il ne semblait pas l'avoir dit, et m**de quoi, il avait failli se faire tuer et vous croyez qu'il avait que ça à penser ? À remercier les flics ? Mais oui, c'était ça, et puis quoi encore ? Il aurait très bien pu se débrouiller sans eux. Oui, sa fierté et son égo en avaient pris un coup.

Vous avez encore besoin de moi ? Ou je peux revenir tranquillement à ce que je dois faire ce soir ?

C'est-à-dire : bosser !

A moins que vous préférez que je vous offre un verre ? Fit-il d'un air aguicheur et amusé, avec ce petit sourire malicieux qui s'accrochait à ses lèvres.

A croire que ça en devenait un jeu leurs paroles ironiques.

Il ne l'avait pas dit et en plus il ne comptait pas le faire ! Elle lui tourna le dos bien décidée à emmener cet homme qu'elle avait appréhendé passer la nuit au poste. Alors qu'elle le poussait jusqu'à sa voiture, ou plutôt pour être exact, le faisait avancer jusqu'à sa voiture. Elle s'arrêta net en entendant Jack. Elle se détourna du frère fou et fit quelques pas vers Jack.. Toute manière son suspect pouvait pas aller bien loin comme ça. Elle le dévisagea de la tête aux pieds les mains sur les hanches.

-Oui allez donc....

Il la coupa net dans son élan et elle le regarda les sourcils haussés du genre " Tu m'as bien regardé avant de me demander à moi ?!" Bien sûr elle sentait l'ironie ambiante, elle était la première à la créer face à cet énergumène qu'elle ne supportait que trop peu. D'ailleurs elle n'arrivait même plus à savoir qui d'eux deux avait commencé : elle ou lui ?! Sans doute lui mais elle avait pas mis longtemps avant d'embrayer et de jouer son jeu. Elle eut un genre de petit rire moqueur. Comme si elle allait accepter de prendre un verre avec lui ! Il avait rêvé ou quoi ?! Elle se rapprocha encore de lui et planta son regard dans le sien.

-Pourquoi ? Pour que vous puissiez m'ajouter à votre tableau de chasse ? Sans façon. Et puis y en a ici, contrairement à d'autres qui ont du travail à faire.

Elle lui tourna le dos, en espérant que cette fois ce serait définitif et empoigna le frère par le col, geste accompagné d'un "Allez on y va" bien décidée à regagner sa voiture.

Soudainement, le fait qu'il ait failli se faire tuer lui passait au-dessus de la tête. Ce n'était pas ce qui lui préoccupait. Ce moment pareil, c'était comme tous ces coups de poings lancés pour remettre un peu d'ordre dans ce saleté de bar quand tout dégénérait. Ce n'était pas une bagarre comme les autres telle quel qui allait l'enquiquiner. Ce qui l'amusait grandement en ce moment même, c'était la réaction de la demoiselle... Même si au fond de lui, il savait qu'il n'était pas complétement en dehors de l'enquête et qu'il n'aimait guère les flics, ce qui semblait être totalement réciproque ce sentiment... Ben il prenait plaisir à lui envoyer des piques. C'était drôle. Oui, très fun. Il avait son sourire ravageur sur les lèvres.

Mais bien sûr ! Faites donc !

Ouais, qu'elle fasse son boulot et qu'elle embarque l'autre énergumène qui avait failli le tuer, qu'elle lui débarrasse le plancher. En tout cas, elle ? Sur son tableau de chasse ? Bien qu'elle soit bien foutu et canon, il fallait l'avouer... Ouais, il n'y avait qu'à la reluquer de la tête en bas, et dévisager sa démarche, c'était une sacré nana... Mais quand même, Jack avait assez jouer avec le diable avec son badge. Enfin, passons, trêves de plaisanteries. Il avait du travail non ? Ah non, pas comme d'autres apparemment ! Et si, il avait du travail, comme tout le monde... Et il devrait s'y mettre avant que Maria lui torde le cou. A croire que tout le monde voulait en faire un meurtre ? Mais non ! Sur ce, il rentra dans le bar pour rejoindre ses collègues qui avaient besoin de lui. Surtout Maria qui lui demandait des comptes.

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