Le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder......ou pas !! [Don]

Depuis quelque temps le froid et la neige c'était vraiment installé sur la ville de New York. Beaucoup de monde trouvait à râler, pester contre ce temps, mais en même temps tout ça ne changeait rien, qu'il fasse du vent, qu'il fasse du soleil, ou de la neige, les gens n'y pouvaient pas grand choses. Juste s'habiller en conséquence.
Pour Péné tout allait bien. Pour elle la neige était significatif de magie. C'était peut être bête à son âge, mais bon personne ne pourrai la changer maintenant, et pour elle effectivement la magie avait quelque chose de féerique. D'autant plus féerique depuis quelque temps vu que tout se passait très bien avec Robin. Il avait passé un Noël ensemble merveilleux, et surtout plein de promesse. D'ailleurs petit à petit il emménageait ensemble. Même si elle passait le plus clair de son temps chez lui, Pénélope n'avait pas encore officiellement quitter son appartement avec Nutz. Nutz lui faisait d'ailleurs un peu la gueule, mais il était heureux du bonheur de sa cousine et surtout il allait récupérer l'appartement et pourrais en faire sa garçonnière.
Depuis qu'elle était avec Robin, - enfin surtout depuis Noël - Péné avait pris l'habitude d'aller manger le plus souvent possible avec lui au commissariat. Du temps passé avec Robin était autant de bonheur en plus. En plus elle ramenait une énorme boîte de beignet et pâtisserie en tout genre ce qui fait qu'elle avait particulièrement la côté au commissariat.
De plus, depuis quelque temps, Péné avait trouvé un vendeur pour l'aider dans sa boutique. Certes il n'était pas vendeur de formation, mais bon elle s'en contentait très bien pour l'instant et puis il faisait plutôt bien son boulot. Souriant aux gens, répondant toujours gentiment. Ce qui fait que ça lui laissait encore plus d'opportunité de venir voir Robin. Et elle ne se gênait pas pour en profiter. Après tout, c'était elle le patron donc elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait.

Elle venait donc d'arriver au commissariat, son gros plateau de beignets dans les bras, prête à faire plaisir à tout le monde. A commencer par monsieur accueuil qui avait toujours était gentil avec elle. Elle fut saluer par des «Bonjour Miss Pénélope » ou des « ah enfin les pâtisseries, je commençait à être en manque ». Toutes ces petites marques d'attention lui faisait extrêmement plaisir. Surtout qu'elle ne les connaissait pas particulièrement, mais c'était bien connu que la pâtisserie faisait des merveilles.
Alors qu'elle montait à l'étage pour rejoindre Robin dans son bureau, elle s'arrêtait par ci par là pour continuer sa petite distribution de gâteaux. Et là merveille elle fut accueilli par un inspecteur avec un « ah les gâteaux du paradis son enfin là. Péné vous êtes notre rayon de soleil ». Comment ne pas sourire et avoir la pêche après de tel compliment c'était impossible.
C'est donc tout sourire qu'elle continue son assension vers le bureau de Robin, mais une personne dans un bureau l'interpella. Elle ne le connaissait pas ce qui était étonnant vu qu'elle pensait au moins de vu connaître tout le monde ici, mais lui c'était sure et certaine, elle ne l'avait jamais vu. Même si elle ne voyait pas vraiment son visage vu qu'il était de profil elle était catégorique, il lui était inconnu. Peut être un nouveau venu par ici. Elle décida d'aller le saluer, et puis de lui proposer également un beignet, après tout lui aussi y avait le droit.
La porte de son bureau était ouverte, mais elle s'attarda deux secondes sur le pas de la porte pour lire le nom de cet inconnu. C'était donc l'inspecteur Don Flack. Bien maintenant elle s'en souviendra, elle avait une bonne mémoire.
Par respect elle tapa quand même à la porte avant de rentrer, mais n'avait pas attendu qu'on lui dise « entrée » étant donné que le bureau était ouvert, il ne devait pas être occupé sur une affaire très importante.

Bonjour, je ne crois pas vous connaître, mais un petit gâteau ou plusieurs vous tente peut être.

La meilleures façon de faire connaissance c'était bien de proposer des pâtisserie. Après tout, n'était ce pas comme ça qu'elle avait connu Robin ? Bien que ce n'était pas encore tout à faire les mêmes circonstances.

Il fait un temps polaire, Don revient de Washington DC ou l'état d'urgence a été déclaré pour cause de grand froid, il avait demandé un congé pour pouvoir partir avec son équipe de l'American Red Cross pour aider les population a faire face, il est devenu volontaire depuis les évènements du 11 septembre, il est devenu plus actif depuis la disparition de Jessica sa coéquipière dans tous les sens du terme, il n'arrive pas a faire son deuil de la jolie brune, il avait sombré dans la dépression et l'alcool mais le soutien de Danny, Lindsay et même de la petite Lucy, a fait qu'il s'en sort, il faut dire que l'aide du Lieutenant Mac Taylor le chef de la police scientifique qui lui même est passé par là, l'a énormément aidé surtout pendant la période des fêtes qui a été une période infernale pour lui mais la petite Lucy lui a rendu son sourire et a rendu Noël assez heureux mais c'est dans ses moments là que Jess lui manque énormément.

Point de vu carrière il a augmenté d'échelon et ce malgré son jeune age, il dirige une petite équipe d'enquêteurs et d'hommes en uniforme. Il avait été tenté de refuser sentant l'ombre de son père dans cette promotion mais après une discutions plus ou moins houleuse avec son mentor et ami Mac, il a accepté, enfin de compte il en est heureux, il a bureau, pas plus grand qu'un timbre poste mais un espace fermé, il a mis ses citations et un cadre avec Jess et lui en uniforme, sur le coin ou il y a Jess, un liseré noir barre le cadre.

Depuis le drame il s'habille en noir, les premiers temps, il s'était un peu négligé, ce qui n'est pas dans ses habitudes pourtant. Il a toujours pris soin de s'habiller d'un costume, cravate et se raser tous les matins, de ses temps de déprime, il a conservé sa barbe mais il va chez le barbier au coin de sa rue pour la soigner. Aujourd'hui il s'est mis un costume noir, un col roule avec les initiales de la police de New York. Il porte son arme à l'épaule une autre nouveauté. Il lit un vieux dossier pour préparer son témoignage au tribunal. Une tornade passe dans son champs de vision. Elle tape à sa porte et lui propose une pâtisserie. Il sourit, en reconnaissant, la pâtissière qui nourrit ses hommes.

- Entrez et asseyez vous ,je vous en prie mademoiselle Pénélope, vous voulez une tasse de chocolat ? Non c'est vrai on ne connait pas mais j'ai entendu dire que vous entretenez le taux de cholestérol de mon équipe ! Je vais vous piquer un beignet !

Il le goute.

- Humm, il est absolument divin maintenant je comprends pourquoi, ils vous ont surnommée l'ange Pénélope !

Quand elle avait tapé à sa porte, l'inspecteur Flack avait levé les yeux sur elle. Ah je peux vous dire que la boîte de gâteaux a bien faillit faire plus ample connaissance avec le sol. Ce genre de réaction n'était pas très fréquent chez Pénélope, et alors depuis qu'elle était avec Robin ça ne lui était plus du tout arrivé, sauf quand elle voyait Robin. Mais là elle fut subjugué par cet homme.
Le coup de foudre elle n'y croyait pas, mais en tout cas cet homme lui plaisait c'était clair et net, et l'espace d'un instant elle s'imagina dans un tout autre endroit avec lui, en train de faire des choses des plus exquises qui soient. Et soudain elle se frappa intérieurement et dut se répeter plusieurs fois « Reprends toi Péné, t'es avec Robin, tu ne peux pas penser à ce genre de choses » et pourtant si un regarde de Don Flack l'avait laissé sur place.
Il l'avait invité à entrer et s'assoir en face de lui, ce qu'elle fit sans se faire prier, et lui proposa même un chocolat chaud, mais c'est que cet homme était charmant.

Je ne serais effectivement pas contre un chocolat, le temps s'y prête très bien. Merci beaucoup

Pendant qu'il préparer le chocolat, il l'avait accusé d'entretenir le taux de cholestérol de son équipe. Il n'avait pas tout à fait tort, mais elle préférait voir ça sous un autre angle.

Pas le cholestérol inspecteur, j'entretiens leur bonne humeur et leurs motivation.

Oui voir les choses comme ça étaient beaucoup plus sympa quand même. Elle aimait croire qu'elle leur apportait un peu de joie dans la journée. Ce n'était certes pas grand chose, mais tout de même. Et puis en faisait ça, peut être que ça améliorer les résultats de l'équipe. Encore que ce genre de choses ne la regardait pas, et elle n'était pas assez folle pour demander. Son seul plaisir était de ramener des gâteaux. Et l'inspecteur Flack ne s'était pas fait prier très longtemps non plus pour en gouter un.
Il qualifia ses gâteaux de divin et comprenait son surnom. Péné n'était même pas au courant qu'elle avait un surnom au sein du commissariat. Et pourtant si on en jugeait à son pendentif, elle était effectivement un ange. C'était Robin qui lui avait offert pour Noël.
Face au compliment du jeune homme, elle ne peut s'empêcher de rougir. Elle avait l'impression d'être une adolescente à son premier rendez vous. Sauf qu'elle n'était plus une adolescente, que ce n'était pas son premier rendez vous, et bon dieu elle était amoureuse de Robin, elle ne pouvait pas laisser cet homme lui faire autant d'effet.

L'ange Pénélope c'est un peu exagéré, mais je vous remercie. Je n'étais d'ailleurs pas au courant de ce surnom.

Alors oui, elle savait que ses gâteaux étaient excellent – sinon sa pâtisserie aurait fermé depuis longtemps – mais la surnommé l'ange Pénélope la gênait un peu. Tant qu'ils ne l'appellent pas comme ça quand elle est ici ça lui va très bien.
Maintenant que les présentations étaient plus ou moins faites, elle n'avait aucune raison de s'attarder dans ce bureau, et aurait du être pressé d'aller voir Robin – d'ailleurs il allait finir par se demander ou elle était – mais elle avait envie d'en savoir un peu plus sur le mystérieux Don Flack

Alors dites moi, comment on fait pour se retrouver à la tête d'une équipe aussi jeune, et ici ?

Curieuse Pénélope ? Non pas du tout, elle voulait juste se montrer sympathique c'est tout. Et peut être le connaître un peu mieux. Après tout il était nouveau ici, ça ne devait pas être facile. Certes il devait surement venir d'un autre commissariat de New York, mais bon.

A l'entrée de Penelope, il fait rapidement glisser les photos de la scène de crime dans son dossier. Il lui propose une tasse de chocolat qu'elle accepta de bonne grâce. Il se leva pour chercher une tasse et le chocolat dans une thermos que sa mère lui avait apportée quelques instants plus tôt, il faut dire que le chocolat de madame Flack mère est le meilleur chocolat du pays. Il se mets a rire en entendant Penelope se rebiffer à propos du taux de cholestérol de son équipe.

- Ça c'est un très bon point de vue mais le sergent Fields doit vraiment faire attention à son cholestérol mais si vous entretenez le bon moral des troupes alors je ne peux qu'être OK. Pour votre surnom ne soyez pas gênée c'est une façon de vous accepter dans notre confrérie.

Et vlan voilà une question franche et directe, l'inspecteur fait la moue en entendant Penelope lui demander pourquoi il dirige une équipe si jeune.

- J'aime a croire que c'est grâce à mon travail, à ma ténacité et à mon taux élucidation très élevé, le fait aussi que je soie sorti vivant d'une explosion dans un immeuble mais avoir un père...

On frappe à la porte le temps de dire entrer et excusez-moi, un tornade blonde entre dans le bureau, lance un salut frangin, il rétorque que dans le commissariat c'est inspecteur, elle hausse les épaules et pose un dossier de presse sur la table, elle conclue par un n'oublie pas le diner chez les parents, quoique si le « Capitaine »serait à table, elle ferait sonner toutes les cloches des églises de New York et du New Jersey. Don dit que c'est leur père quand même, elle rehausse les épaules en disant qu'elle est dans un commissariat et qu'elle ne manque pas de respect au grand capitaine Donald Flack senior. Elle salue son frère d'un ciao et sort du bureau.

- La tornade que vous avez vu, c'est Sam, elle est ma sœur et attachée de presse du NYPD, je l'adore mais … je fais parti du commissariat depuis des années mais j'ai pris un congé pour partir à Washington DC pour aider les autorités, à gérer les causes du grand froid qui sévit la bas et puis ca m'a permit d'aider de faire mon deuil de ma petite amie.

L'inspecteur ferme les yeux quelques secondes, tourne la tête et reprends contenance, parler de Jess même à une inconnue lui fait toujours mal.

Il est vrai que le sergent Fields devait faire un peu plus attention à sa santé, mais en même temps elle n'allait pas lui refuser un gâteau. Et puis elle ne venait pas tout les jours non plus donc ça devrait aller. Après savoir si elle entretenait vraiment le moral des troupes ça restait à voir. Mais en tout cas elle l'espérait vraiment.
Par contre, si ce surnom la gênait vraiment. C'était certes, très gentil, et comme compliment on ne fait pas beaucoup mieux, mais justement étant très peu habitué aux compliments, et les surnoms n'en parlons pas. Tout le monde se contentait de Péné, et seul ses cousins lui trouvait des surnoms bizarre, mais ça c'était encore une autre histoire.

En tout cas, je ne rend personne malade c'est déjà ça. Je suis contente d'être accepté, mais avoir un nom de code aurait été beaucoup plus classe. Genre SuperCookies ou encore MegaCupcakes.

Imaginer un peu un nom de code comme SuperCookies ou MegaCupcakes ?? Vous trouvez pas que c'est la classe ?? En tout cas Péné trouve que c'est même la classe internationale. Mais bon il ne fallait pas rêver. Elle avait déjà peur des coccinelles, des mouches et des insectes en tout genre, sans parler des araignées et des souris. Alors prendre part à une attaque non merci. Mais par contre voir des corps, et tout ça ne la dérangerait surement pas tant que ça. Pas très logique tout ça, mais c'est bien connu que la logique est une chose bien compliqué à comprendre.
Elle lui avait posé une question quelque peu indiscrète, et surtout un peu trop direct. C'est vrai, si il était à ce poste c'est qu'il avait toute les qualités requises pour ça, et de plus son équipe semblait avoir une entière confiance en lui.

Surtout ne prenez pas mal ma question, j'ai demandé, parce que justement c'est impressionnant. Je suis même sure que vous êtes un excellent inspecteur.

Oh oui, cela ne faisait aucun doute, et à l'entendre c'était d'autant plus vrai, puisque il arrivait à résoudre un bon nombre d'enquête. Elle appris par la même occasion qu'il était sorti vivant d'une explosion. On pouvait carrément parler de miracle, parce que ce n'était pas donné à tout le monde de s'en sortir. Elle pensait notamment à tout ces pauvres gens du 11 Septembre. A ce moment là elle était toujours en France, et avait suivi les événements à la télé. C'est dingue parce qu'elle se souvenait exactement ce qu'elle faisait ce jour là, mais demandez lui ce qu'elle faisait les 25 Juin 2010, aucune idée. Elle en était encore à ce genre de réflexion quand on frappa et entra directement dans le bureau. La personne en question ne fit même pas attention à elle, et dans un sens c'était peut être pas plus mal. Péne capta quand même quelques mot de la conversation même si elle ne voulait pas écouter. Ce qu'elle entendit c'était « frangin », « diner parents » et beaucoup de haussement d'épaule. De toute évidence il était de la même famille.

C'est votre soeur et quoi que vous disiez je suis sure que vous feriez n'importe quoi pour elle.

C'était vrai dans n'importe quelle famille, et généralement dans la plupart des familles. C'est parce que maintenant elle est trop loin pour que son frère et sa soeur l'embête, mais avant c'était comme ça.
Oh et merde, Péné ou l'art de mettre les deux pieds dans le plat. Sa petite amie était morte, ça devait être dur à vivre, et il était parti d'ici pour essayer d'oublier et maintenant ça devait surement aller un peu mieux, mais on oublie pas comme ça. Il en fallait du courage pour se remettre d'une telle perte. Surtout si il pensait qu'elle était la femme de sa vie. Mais du coup Péné se sentait bien con d'avoir posé cette question. Elle devait dire quelque chose.

Oh merde, je suis vraiment désolé, je ne voulais pas raviver de mauvais souvenirs en vous. Je suis vraiment navré.

Elle était d'autant plus désolé, que si il faisait déjà parti de ce commissariat tout le monde devait être au courant de ce qui était arrivé, et il n'avait surement pas envi de voir de la pitié ou quoi que ce soit dans les yeux de ses collègues. Et surtout Péné ne savait jamais comment réagir dans ce genre de situation. Elle n'était pas tactile – ce qui avec un inconnu est fort appréciable – mais même en temps normal avec sa famille, et même avec Nutz, il n'était pas tactile. Encore que Nutz échappait légèrement à la règle, mais bref.

Don secoue lentement la tête en guise de négation et murmure un vous ne pouviez pas le savoir. Il se lève de son bureau pour faire quelques pas et se reprendre puis se rassoir. Il a l'ombre d'un sourire ce qu'il ne lui est pas arrivé depuis longtemps, il se raccroche a des sujets de conversations plus anodins que le décès de Jess.

- C'est vrai que je ferais n'importe quoi pour ma sœur même si parfois elle me rends dingue, je suis persuadé qu'elle sera une grande journaliste, elle a eu des problèmes surtout par pitié ne lui offrez pas des babas au rhum ou autres pâtisseries alcoolisées. Le seul regret peut être, c'est que j'ai fait comme mon père, je me suis plongé dans le boulot et je n'ai pas su la protéger et quand je me suis rendu compte du problème, il était déjà trop tard. Mais assez parlé de moi et de ma famille. Vous connaissez pratiquement tout de moi et moi rien de vous ? D'où vous êtes originaire ? Pourquoi êtes-vous installée ici ? D'où vient votre envie … heu non plutôt votre don de la pâtisserie. Quoi que j'ai une théorie sur la dernière question.

Il inverse les rôles après tout c'est lui le policier, c'est lui qui doit poser des questions, il adore son métier surtout la chasse aux criminelles, les interrogatoires, il n'a pas suivi les traditions familiales en devenant flics comme son père et une multitudes d'oncles, de cousins mais une vocation profonde, même si ils forment une dynastie de flics, puissants et craints, il y a deux grandes familles de flics à New York, les Reagan et les Flack, son cousin Joe ne brigue t-il pas le poste de gouverneur. Il se rends compte qu'il soumets Penelope a un interrogatoire en règle, il rougit puis sourit en s'excusant.

- Désolé de l'interrogatoire c'est juste une déformation professionnelle mais pour votre nom de code je le note et j'en parle à la commission des noms de code et avec mon équipe !

Penelope n'est pas femme à se laisser démonter.

Pénélope était vraiment désolé à propos de sa fiancée qui était morte, et surtout elle s'en voulait de lui avoir fait évoquer le sujet. Ce ne sont pas des choses dont on aime se parler.
Elle l'écouta parler de sa sœur. Ainsi elle avait eu des problèmes, et une fois encore il s'en voulait de n'avoir sur la protéger. Mais il n'était pas un superhéros. Quoi que sur l'instant Péné l'imaginait très bien dans un collant moulant.
Cependant, elle comprenait très bien l'attachement qu'il pouvait avoir pour sa sœur, et le fait de pouvoir faire n'importe quoi pour elle. Péné serait capable du pire pour sa propre sœur, même pour son frère, et pour Nutz, et en fait pour toute sa famille. Elle serait prête à tuer et cacher un corps si cela pouvait les aider. Mais si ce n'est pour cette raison, jamais elle n'aurai le courage de tuer quelqu'un de sang froid

Promis pas de baba au rhum pour votre sœur

Et elle pensa aussi "dans ce cas, pas de cookies non plus". Oui elle mettait également du rhum dans ses cookies. Et pourtant elle en vendait beaucoup aux enfants. N'allez pas croire qu'elle cherchait à les rendre dépendant pas du tout, mais on ne sentait pas le goût du rhum dans ses gâteaux. C'était juste une petite lichette pour donner un peu de goût, rien de plus.
Mais d'un coup, elle se sentie dans le rôle d'une dangereuse criminelle avec toutes les questions qu'ils lui poser.

Je suis française, je me suis installé à New York parce que c'était mon rêve, et puis pour oublier aussi. Et ce n'est pas vraiment un don que j'ai, même si j'apprécie le compliment, mais la pâtisserie m'est venu naturellement après mes études, et donc j'ai tout fait pour passer mes diplômes, et pouvoir ouvrir ma boutique.

Et oui Péné était une française pure souche, enfin non pas pure souche quand même, parce que dans sa famille, ses grands parents, et donc les générations encore plus anciennes étaient polonais. Émigrés en France pour travailler à la mine, comme beaucoup de monde en ce temps là.

Ne vous inquiétez pas, c'est assez marrant et puis je sais que sous la pression je dirais toute la vérité

Oui, Péné et la pression n'était pas amis. Autant le stress elle ne connaissait pas vraiment, mais la pression oui. Et si elle devait vraiment subir un interrogatoire, elle ne tiendrait pas 5 minutes avant de dire toute la vérité et même dire tout ce qu'elle avait fait quand elle était ado. Genre avec ses cousins le dimanche chez leur grand mère, il allait à la salle des fêtes du village et tapé sur le grosses lettres de la salle pour les faire tomber... j'en passe et des meilleures. Mais chut !!

C'est gentil pour le nom de code merci

Enfin elle aurait un nom de code digne des plus grands films d'espionnages. Et comme ça après elle pourrait faire des missions ninja et sans son talkie-walkie elle pourrait dire "MegaCupcakes à Géronimo" Mais on va arrêter le rêve ici.

De toute façon, si ils ne sont pas d'accord, je les prive de gâteaux

Mouhahahahah elle était diabolique et elle aimait ça. Et surtout elle savait que du coup son nom de code serait adopté par la majorité. Youhou.
Mais à force de parler, parler, elle pourrait presque en oublier qu'elle était venue ici pour voir Robin. Péné tu te souviens de Robin, ton petit ami ? Oui bon c'est bien alors maintenant tu vas le rejoindre. Et surtout tu arrêtes de dire que l'inspecteur Don Flack est canon. C'est pas bon pour toi ça.

Oula je vais y aller, sinon on va se demander ou je suis passée....

D'accord elle n'avait pas envi de partir, mais Robin l'attendait, et surtout il allait se demander où elle était passé. Mensonges ou vérité ? Elle ne savait pas encore ce qu'elle allait lui dire.

l sourit lorsque Pènè lui dit qu'elle vient de France, pays qui connaissait bien, vu qu'il a passé son année sabbatique après ses études secondaires à Paris à apprendre la langue et la cuisine, il a travaillé dans un café comme serveur, un année fantastique mais étant new-yorkais pur jus, la Grosse Pomme lui a vite manqué, pour lui rien ne vaut la vue sur l'Hudson River, les magasins ouverts 24h/24 et l'activité incessante et grouillante de la ville mais Paris, la Seine et la Tour Eiffel constituent une bonne expérience, qu'il ne regrette pas. Mais sa famille lui manquait et puis il devait rentrer pour aller à l'université mais au lieu de cela, il s'est engagé dans la police arguant qu'il n'avait pas besoin de faire de longues études, attitude qu'il regrette depuis qu'il fréquente les génies du CSI mais bon il peut toujours reprendre des cours du soir, le NYU propose de bons cours de droit et de criminologie, il se tâte de s'inscrire pour le mois prochain. Il réponds dans un français un peu hésitant.

- Je serais heureux d'améliorer mon français, je crains d'avoir un peu oublié par manque de pratique. J'ai appris le français à Paris durant mon année sabbatique, une excellente expérience. Votre pays est magnifique.

Il se mets à rire en l'entendant Péné priver son équipe de gâteaux et il reprends en anglais.

- Ne faites pas ça, ils m'en voudront d'être privée de dessert parce que voyez-vous ils sauront que ça vient de moi. Je suis encore désolé, c'est une sale habitude d'interroger les gens à tout bout de champs et le pire c'est que je ne me rends pas toujours compte.

HJ: Ce qui en italique c'est dit en français dans le texte.

Alors là mais qu'elle surprise. Jamais elle n'aurait penser qu'il puisse parler français. Et puis surtout avec son accent, qu'est ce que c'était sexy. C'était trop pour notre pauvre Pénélope. Elle voulait craquer, mais elle ne pouvait pas. Elle avait Robin, et elle ne voulait pas lui faire de mal. Mais entendre Don parler français, c'était quelque chose. Quand elle avait taper à sa porte elle avait vraiment été bien inspiré.

Waouuu mais je peux vous dire que votre français est excellent.

Et comment, dans sa région natale, elle ne pouvait pas en dire autant de toute le monde. Malheureusement il y avait beaucoup de famille groseille qui ne connaissait pas le français. Et quand vous mélangez ça à un accent ch'ti un peu trop prononcé c'était affreux. Pas étonnant qu'on se moque des gens du nord dans les reportages. Péné était l'une des premières à le faire d'ailleurs. Mais tout ça c'était une autre époque, elle ne pouvait plus regarder Confessions Intimes, ou même Pascal le Grand frère. Bref la période souvenir était maintenant passé.

Et puis apprendre le français à Paris c'est quand même quelque chose

Oui bizarrement Paris était considéré comme l'une des plus belles ville et des plus romantique aussi. Mais pas pour Pénélope. Alors oui Paris était une ville merveilleuse. Et puis comme son frère habite la bas, elle avait l'occasion d'y aller régulièrement. Il y a plein de chose à faire et tout ça. Cependant, pour elle Lyon était une bien plus jolie ville.

Et puis pour ne pas perdre la main, il suffit de pratiquer

Oui et puis tant qu'à faire, elle pourrait pratiquer avec lui. Comme ça une pierre deux coups. Elle parlait français et ça lui faisait du bien, et puis elle passait du temps avec le beau Don. Le mieux serait quand même qu'elle apprenne à Robin le français. Ça éviterais bien des problèmes. Mais ça personne ne le sais encore.

Ne vous inquiétez pas, je garderais le silence. Et pas de souci pour l'interrogatoire, c'est assez marrant.

Oui ça lui faisait d'ailleurs penser à un épisode de Friends. Ou Gary, le petit ami de Phoebe à une certaine époque l'emmène dans une salle interrogatoire, et ou Phoebe confesse tout. Cette scène est excellente, comme tout les épisodes en fait.

Par contre si vous ne voulez pas qu'on vous signale une disparition, je devrait peut être y aller

Bien sur elle rigolait. Mais Robin serait capable de vraiment s'inquiéter si elle arrivait avec tant de retard alors que d'habitude elle était toujours à l'heure.

- Je vous remercie, je suis un peu rouillé mais je suis content d'avoir encore des restes, je vous en prie ne faites pas attendre votre rendez-vous mais j'ai comme l'impression que Paris n'est pas votre ville préférée je me trompe mais on pourra en reparler un autre jour.

Il se mets franchement à rire lorsque Péné lui dit que de subir un interrogatoire était marrant.

- Vous êtes la première à dire que de subir un interrogatoire était marrant quoique vous n'aviez rien à vous reprocher et je ne me suis pas mis en mode flic impitoyable du style Inspecteur Harry.

Un collègue passe la tête entre l’entrebâillement de la porte et lui lance un bref suspect arrêté il est en salle d'interrogatoire.

- Ok commencez sans moi j'arrive. Je suis désolé moi aussi le devoir m'appelle.

Il lui tends la main.

- Merci de m'avoir rappeler de très bons souvenirs et j'ai été enchanté de vous connaître, j’espère de vous revoir bientôt mademoiselle.

Il retends un nouvelle fois la main mais déjà il est parti dans son interrogatoire, il a cet éclat déterminé dans ses yeux bleus qui fait craquer même les plus endurci des criminels.

Non il ne se trompait pas vraiment. Péné aimait bien Paris, mais Paris avait ce quelque chose qui la chiffonnait, un je ne sais quoi qui la laisse perplexe. Et puis tout le monde se marchait dessus, les gens ne sont jamais content, toujours stressé. Un peu comme ici à New York, mais bon on pardonne parce que New York est une ville magnifique.

Non effectivement, je suis une adepte de Lyon

Il a bien dit "on en reparle un autre jour" ça voulait bien dire qu'il allait se revoir. Voilà une nouvelle qui faisait plaisir à notre chère Pénélope. Pas qu'elle envisager Don comme un amant potentiel loin de là, même si il était très beau. Mais de toute évidence ils pouvaient devenir amis.

Je suis blanche comme neige. L'innocence même. Tant que c'est pas l'inspecteur Colombo ça me va très bien

Elle était fière de ses conneries. Bon d'accord elle n'était pas blanche comme neige, étant donné qu'elle avait fait ses conneries quand elle était jeune, mais y'a prescription. C'est vieux tout ça maintenant, et surtout ça c'est passé en France.
De toute évidence, lui aussi devait partit, un nouveau suspect à interroger et à qui faire peur. Elle se demandait si le coup du méchant et gentil flic était toujours d'actualité comme dans les séries.

Oui à bientôt, il y a de forte chance qu'on se croise régulièrement.

Elle allait également lui tendre la main, mais trop tard il était déjà parti. Elle n'avait plus qu'à faire la même chose. Elle regarda sa montre, et vit avec horreur qu'elle avait pratiquement une demi heure de retard. Robin allait se poser de sérieuses questions. C'est pas grave, maintenant direction son bureau. Elle pouvait faire le chemin les yeux fermés maintenant. Mais monter quelques marches à l'aveugle avec une boîte de gâteau c'était un exercice périlleux qu'elle ne voulait pas tenter.
Elle était maintenant devant le bureau de Robin, comme à son habitude, elle tapait avant d'entrer des fois qu'il serait encore avec un patient. Mais comme il l'attendait evidemment il n'y avait personne. Même pas le temps de dire bonjour ou de l'embrasser qu'il demandait déjà pourquoi elle était en retard.

Bonjour chéri, moi aussi ça va merci de le demander. Je sais je suis en retard et je suis désolé. Mais en fait...mensonge ou vérité, vérité ou mensonge ? j'ai fait la connaissance du nouvel inspecteur Don Flack, et je discutait avec lui, et j'ai pas vu le temps passer. Je suis désolé.

C'est toujours mieux de dire la vérité. Elle s'attendait à ce que Robin ne réagisse pas très bien, mais en lui mentant il risquait de l'apprendre autrement, et puis de toute façon Péné n'avait rien à se reprocher. D'accord elle l'avait trouver extrêmement séduisant, mais c'était tout.
Enfin bref, maintenant elle était avec Robin, et il allait pouvoir passer un petit moment tout les deux comme c'était prévu.