Le pacte avec le diable (partie 4) [pv Maÿlis, Jack - Terminé]

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Le pacte avec le diable (partie 4)



JACK RIDER- MARWAN LORENO - MAŸLIS HEAT

Après son départ en furie du bar, Marwan avait réfléchit tout au long du chemin. Il devait rejoindre les Miller dans un hôtel miteux pas très loin. Entant que flic, il savait dans cet hôtel, se trouvaient que des reprit de justice et généralement des violeurs. Alors il savait qu'il était perdue, que personne ne viendrait l'aider. Et dire que son premier soir avec les Miller avait eut lieux dans son ancien appartement...Le gamin n'avait pas put y retourner depuis et il ne comptait pas y aller. Bref en même temps de marcher d'un pas rapide et déterminé, il repensait à comment il avait agit avec Ashlee, avec Jack...avec tout le monde enfaite, même sa collègue Maÿlis y était passer. Pourtant ils n'avaient rien fait de mal tous...Mais lui savait que les Miller pouvaient leur en faire et vu qu'il ne comptait pas les mettre en danger, il s'était éloigner totalement d'eux. Les faire fuir de sa présence était le meilleur moyen pour les garder en vie et sans traumatisme. Car il le savait, les Miller étaient capable de violer n'importe qui...même Jack aurait put y passer, ou Elyse, ou Maria...Les petits aussi !! Ce faisant un cinéma sur le chemin, Marwan se persuadait que son choix avait été le meilleur. Pourquoi ? Tout simplement parce que le regard d'Ashlee ou celui de Jack lui avait fait tellement de mal qu'il en pleurait sur le chemin, et le fait de se dire que c'était la seule solution le rassurait...Il finit par arriver devant la chambre, il frappa à la porte et attendit...

Les Miller était un couple marié depuis des années. Au départ sans histoire, ils avaient commencer par regarder les enfants d'un peu trop près, puis c'était devenue un jeux et enfin une drogue. Ayant beaucoup d'argent, ils avaient soudoyer l'orphelinat du sud de Staten Island pour qu'ils leurs confit les enfants qui leurs convenaient...C'est ainsi que Marwan avait attérit dans leur mains. Et ensuite, vous connaissez l'histoire. De véritable dominant, ils sont assez costaud, notamment pour l'homme, qui est répugnant à souhait mais qui n'a que des muscles et pas de graisse, mais si c'est pas ce qu'on croit au premier abord. Quant à sa femme, elle est toutes en longueur, mais possède une poigne de fer. Evidemment la dernière fois que Marwan l'a vus, elle n'avait pas cette affreuse cicatrice sur le côté droit du visage, et elle marchait normalement, mais en prison on aime pas entendre qu'une femme viole des enfants. Bref, ces deux bruns corbeaux, aux yeux ténébreux attendaient avec impatience et avec colère l'arriver de Marwan. Celui-ci étant censé arriver dans la minute qui devait arriver. Le père Miller, commença sortir des documents, des photos, des notes...Toutes la vies de Marwan était inscrite dans ce dossier, le nom de ses amis, de ses fréquentations, les adresses, les numéros de téléphones, les informations sur ces gens...Bref tout ! Et lorsqu'ils entendirent toquer à la porte, la femme alla ouvrir...D'un air froid et colérique elle lui fit signe d'entrer. Marwan ferma lentement les yeux se sentant perdue et effrayé. Il entra d'un pas lent et las...Trop lent pour le père Miller, qui l'agrippa par le col et le propulsa vers l'entré de la chambre à coucher. Marwan se retrouva très vite au sol, et avec de vive douleur dans les côtes. La femme referma la porte et l'homme fit :

"10 minutes de retard petit merdeux !! 10 minutes!! De qui te moque tu ?! Je croyais que tu voulais qu'on épargne tes amis !"

Marwan se redressa et lui dit sur un ton colérique, car lui aussi était énerver et en rage, il fit donc en le menaçant du doigt :

"Tu crois que c'est si simple de foutre le camps de son travail ?? Et je t'interdit de les toucher !! Je n'aie que 10 minutes de retard alors lâche moi !"

L'homme sourit et retira sa ceinture il sourit d'un air sadique, non, il n'allait pas commencer à violer Marwan maintenant, ce serait bien trop drôle, mais ce qu'il comptait faire était inhabituelle pour Marwan tout simplement parce qu'il ne s'était jamais rebeller avant...Il leva la ceinture en cuir vers le ciel et la rabattus de toute ses forces sur le bras de Marwan. le jeune homme cria et se retrouva à genoux, se tenant le bras et retenant les larmes. L'homme lui prit le menton et lui dit :

"Trois coups pour m'avoir manquer de respect !!"

Il ne tint pas compte des supplications de Marwan et abattit de nouveau la ceinture sur le corps déjà meurtrie de Marwan. La chemise sous le blouson craqua à plusieurs endroits sous les gesticulations de Marwan. Et ses cries auraient dût alerter la police, mais personne dans cet hôtel ne voulait que les flics se pointent. La femme était en train de fumée sa clope et observait ce qui se passait, elle se posa sur la table de l'entré et riait en voyant Marwan se réfugié en boule et presque sous le lit. L'homme se stoppa et tirant Marwan par le pied, il lui dit sur un ton autoritaire et effrayant :

"Retire ta veste ! Et ferme là !"

Marwan gémit de douleur et sans lâcher une seule larme, il finit par se redresser, par prendre son courage à deux mains, et d'un geste lent, il retira sa veste et son sac qu'il laissa tomber au sol, et il regardait l'homme avec un air effrayé et soumit...Il ne voulait pas être un gars soumit, mais il n'avait pas le choix...

Maÿlis avait fini sa journée.... ENFIN ! Car oui, faire des tonnes de paperasse toute la journée alors qu'ujn ami risquait de mourir, pour elle ça frisait le ridicule et elle trouvait ça ô combien frustrant ! Mais le problème c'est qu'elle ne pouvait rien faire. Demander l'ouverture d'une enquête c'était réduire les chances de survie de Marwan et des proches sur lesquelles pesaient des menaces à 0 et ça elle le refusait. Elle fila donc aux vestiaires. Elle se devait de se changer histoire de passer inaperçue. Et ce n'étiat pas tirée à quatre épingles comme maintenant que ce serait possible... A commencer par ses cheveux. Elle libéra sa crinière châtain. Elle attrapa ensuite une paire de Converses, un jean, un tee shirt tout simple et fila prendre une douche rapide. Ca vous paraître peut-être futile mais pour être à l'aise, bien dans ses baskets, surtout si elle devait intervenir ce soir, elle avait besoin de se sentir bien... Dix minutes plus tard elle était devant son casier à glisser son glock dans son dos, entre son jean et sa peau, le recouvrant de son Tee Shirt. Avec sa veste en cuir on ne pouvait pas le deviner.

Alos qu'elle sortait du commissariat son téléphone vibra, délivrant le sms. Elle courut jusqu'au garage et s'installa à bord de sa voiture. Gyrophares allumés elle s'inséra rapidement dans la circulation après avoir posé son téléphone sur son socle et allumé le GPS;

-Appel Jack Rider

Son téléphone étant branché sur reconnaissance vocale - on n'arrête pas le progrès - composa directement le numéro du barman enregistré en mémoire. Elle espérait qu'il allait rapidement décrocher.... Entre temps elle avait passé une alerte radio pour que la patrouille la plus proche rapplique pour l'aider -elle ne voulait pas prendre de risque - mais ce avec discrétion c'est à dire sans gyrophare pour pas éveiller les soupçons des Miller. Car oui elle avait retrouvé leur identité et elle ne comptait pas leur faire de cadeaux... Elle éteignit ses propres gyrophares ayant atteint le quartier du motel. Elle était désormais à portée d'oreille pour eux si elle ne se faisait pas petite comme une souris.

Maÿlis entendait les sonneries défilaient les unes à la suite des autres... Il foutait quoi bordel ? En train de draguer ou quoi ?! Si elle avait su qu'il était en train d'essayer de refouler une prostituée qui l'avait accosté dans les couloirs du motel... Elle pouvait voir au bout de la rue le fameux motel. Il était plutôt en retrait, la façade n'étant pas spécialement colorée, il se fondait dans le décor.

-Dans la rue, quelle est la situation ? Etage ? Vous êtes où exactement ?

Elle arriva devant le motel et se gara un peu n'importe quand, elle fit seulement attention de ne pas gêner le passage afin que des klaxons d'usagers mécontents n'éveillent l'attention sur la rue. Elle attrapa son téléphone pour rester en lien avec le barman tant qu'elle ne l'avait pas rejoint. A peine deux minutes après, la voiture de la patrouille était là.

-Deux avec moi, les autres restent en bas. Il faut quelqu'un à l'escalier extérieur d'issue de secours.

Comme ça si jamais les Miller tentaient de lui glisser entre les doigts, un comité d'accueil les attendrait en bas du bâtiment et ce par quel qu'endroit qu'ils sortent. Bon elle devait avouer qu'elle n'avait pas de plan : l'idée essentielle était de tirer Marwan de là et de passer les menottes au couple. Dit comme ça, ça semblait fastoche. Songea la fliquette en montant les marches comme lui indiquait de le faire Jack.

Les vingts dernières minutes venaient de s'écouler, et le temps passait aussi lentement qu'un escargot voulant traverser une voie. Bon d'accord la comparaison est nul, mais faut bien comprendre ce que ressent ce jeune flic. Il seul à moitié nu, couvert de bleus et d'égratignure, et évidemment de sang. Il traine dans un coin de la chambre avec pour seule protection, ou couverture, sa loque qui fut autrefois un t-shirt. Il s'était recroqueviller sur lui même sentant la douleur dans toutes les parties de son corps. Il ne pleurait pas, ou plutôt, il ne pleurait plus. Totalement choquer par ce qui venait de se passer, il était enfermer dans un monde froid, noir, et sans espoir. Durant ce qu'on lui faisait endurer, on lui avait parler. Et pour l'empêcher de crier ou d'hurler, de douleur bien évidemment, on lui avait foutue un morceau de scotch sur la bouche, qu'on lui avait retirer au moment critique. Mais ses oreilles qui n'était pas boucher, bien au contraire, avait tout entendue. Et les phrases tournaient en boucle dans sa tête :

"Jack est bi...Il voudrait surement profiter de toi...Et si on l'invitait ?..."

Bien évidemment, Marwan ne savait pas au départ que Jack était bi, mais même là, il se disait que Jack ne pouvait pas être un mec mauvais, avec tout ce qu'il avait fait pour lui, c'était impossible. Jack était un mec bien, même si au premier abord on peut en douter, c'est un gars qui l'aide, et est fidèle en amitié, jamais il ne lui ferrait du mal. Et ça Marwan le savait, bien qu'il est douter durant deux secondes, maintenant il savait que Jack était son ami et non son tortionnaire. Mais d'autre phrases tournaient en boucle également. Celle à propos de Ashlee, de ce que les Miller lui ferrait si Marwan ne se laissait pas totalement faire, si il n'acceptait pas tout ce qu'ils lui disaient. Et Jack...le pauvre barman, si il savait ce que les Miller avaient décider de lui faire si Marwan décidait de jouer les emmerdeurs...La femme trouvait Jack très beau et vraiment sexy, quand à l'homme il le trouvait à croquer, et surtout il se disait que ce devait être un partenaire parfait pour ses jeux sadique.

Le jeune homme souffrait, il ne savait pas si quelqu'un viendrait, mais il se doutait bien que ce ne serait pas le ca. Après ce qu'il avait dit à Ashlee et à Jack...fallait pas rêver, ils n'allaient pas venir le sauver...Bien qu'il mourait d'envie de leur demander pardon...Prit d'un élan de courage, ou de désespoir personne ne pouvait savoir, Marwan se traina comme il put jusqu'à son jean, il en sortie son portable et écrivit un mot...un mot qui voulait tout dire. Il envoya à Jack le message : "Pardon."

Mais au moment où il allait se remettre dans son coin, les Miller revinrent plus en forme que jamais, à croire qu'ils prenaient des trucs pour être autant en forme sexuellement parlant. Marwan les regarda et comprit que son cauchemar ne faisait que commencer. Il les regarda et fit :

"Vous aviez dit deux fois...C'est finit, laissez moi maintenant..."

L'homme le choppa par les cheveux et tirant dessus pour faire se lever le jeune flic, il mit de nouveau prêt de son visage et lui dit dans le creux de l'oreille :

"On a dit deux soirs...on a pas dit combien de temps ça allait durer, ni ce qu'on ferrait de toi ensuite...Tu n'aurais surement pas dut accepter pour les beaux yeux de ta petite copine Marwan...Et dire que tu n'as pas put la toucher...Sa peau si belle, si jeune, si pur...son corps parfait..."

Marwan n'en pouvant plus d'entendre cet homme parler d'Ashlee comme ça, lui donna un violent coup dans l'abdomen, et lui ordonna en lui criant dessus et en lui crachant à moitié dessus, tel un animal sauvage :

"Ferme là tu n'as pas le droit de parler d'elle !!"

La femme, prise de surprise, ne put réagir de suite, mais ça aurait surement fallut pour Marwan qu'elle ne réagisse pas du tout. Elle agrippa le vase qui était sur la table de chevet et le fracassa sur la tête du garçon qui s'effondra au sol totalement sonner...Miller se releva, hors de lui il savata Marwan et râlant des choses totalement incompréhensible, il rabaissa le boxer ensanglanter de Marwan pour de nouveau lui faire payer son crime...Lorsqu'il eut une nouvelle fois finit, il le laissa au sol dans sa position, le laissant tranquillement, façon de parler, prendre de nouveau ses esprits...Mais voilà la seconde fois avait été rapide, et ça n'avait été que de l'énervement et de la rage, donc rien était sortie et Miller avait décider de se calmer, avant de revenir à la charge, mais sa femme elle...Elle mit Marwan sur le dos et lui caressant la joue elle l'aida à se réveiller. Il papillonna des yeux et n'osa pas parler, il ne sentait plus son corps, ni la moindre partielle. Elle continua ses caresses sur son torse meurtries et vers son entre jambe, rêvant de ce qu'elle pourrai lui faire lorsqu'il serait sur pied, car maintenant ce n'était plus un enfant, il était un homme, et il avait donc une meilleure capacité.

Ils n'avaient pas perdu de temps c'était le moins que l'on puisse dire, songea la jeune femme alors qu'elle entrait dans le motel. Elle avait sorti son glock du holster et elle montra son badge au réceptionniste avant de le raccrocher à sa ceinture et de passer les deux mains autour de la crosse de son arme sachant hors de son esprit tout ce qui ne concernait pas Marwan. Afin d'intervenir elle devait se concentrer sur l'intervention. Elle avait raccroché ayant désormais l'étage auquel elle devait se rendre. Elle entendit Jack et se pressa, grimpant les marches trois par trois, suivie des deux officiers.

Un hochement de tête suffit comme réponse et elle le suivit jusqu'à ce qu'ils soient sur le bon palier. Après s'être assurée que ce soit bien le bon endroit en écoutant l'espace d'une seconde ce qui se passait à l'intérieur, l'oreille contre la porte en bois, elle recula face à la porte. Oh non, elle n'allait pas lui demander à ce qu'on lui ouvre, c'était le meilleur moyen pour que Marwan se fasse tuer et qu'en plus, les deux salopards responsables de tout ça leur glissent entre les doigts. Voilà deux choses que la fliquette ne comptait pas laisser arriver. Après un signe des doigts en direction de la porte aux deux officiers qui avaient sorti leur arme. L'un deux à son signal s'avança et mis un grand coup de pied dans la porte ce qui la défonça et le lieutenant Heat s'engrouffra à l'intérieur :

-NYPD ! Plus personne ne bouge !

Elle se précipita sur la femme ignorant complètement Miller homme qui était sur le côté en retrait. Elle déglutit difficilement en voyant près d'elle Marwan allongé, sur le sol, dans un sale état. Du sang jonchait le sang. Elle s'en voulait de n'avoir pas été plus rapide. Rien de tout ça ne serait arrivé. Voilà que des regrets commençaient à remplir son esprit... Non, elle devait rester concentrée et mettre hors d'état de nuire les deux dangereux criminels présents dans la pièce...

Le temps était comme suspendue. Marwan ne pensait à rien, à plus rien pour être exacte. Il ne se rendit pas compte des caresses incessantes de la femme, et des paroles totalement flippantes de l'homme. Le jeune homme était allongé sur le dos, vêtue d'une locke qui avait été dans une autre vie une chemise noire, il portait à hauteur de ses cuisses son boxer noir avec du sang dessus et en bas des genoux son jeans mouillés par endroit et couvert de sang et de sperme. Le jeune homme avait une main sur son ventre et luttait pour garder les yeux ouvert. Sur ses joues des traces de larmes, et un peu de sang suite aux coups de l'homme. Ses yeux bleus fixait le plafond et tentait de comprendre ce que cette lumière blanche aveuglante tentait de lui dire...Bien évidemment ce n'était que son esprit qui divaguait.

La femme Miller avait commencer à embrasser le torse du jeune flic, lui jurant qu'il n'oublierait jamais cette dernière fois, et qu'elle ne voulait pas lui faire du mal, mais juste qu'il prenne du plaisir. Sauf qu'il n'était pas en état de prendre le moindre plaisir. Marwan frémit aux caresses près de son intimité, là, il commençait à sortir de son rêve...de ce monde qu'il s'était inventer et fabriquer pour rompre avec la réalité. Mais une voix, le fit sursauter et comprendre ce qui se passait. Tel un réflexe de survie en voyant les flics entrer dans la pièce, il se replia sur lui même toujours allongé au sol. Se cachant comme il pouvait. Il ne supportait pas qu'on puisse le voir dans cet état, comme ça. A moitié nu, à moitié mort. Il voulait qu'on le voit autrement. Mais hélas, plus personne ne le verrait autrement. Marwan n'avait même pas calculé qui était là, il savait juste que la voix était familière. La femme s'écria en griffant Marwan pour le garder prêt d'elle, comme si c'était la prunelle de ses yeux, quant à l'homme il sourit de manière sadique, il portait juste un boxer, et on voyait bien que si Jack et Maÿlis était arriver deux secondes trop tard, c'est une autre vision horrible qu'ils auraient découvert. Le jeune homme refusa qu'on le touche ou qu'on s'approche de lui. Il finit par agripper l'élastique de son boxer et par le tirer légèrement ver le haut de sa cuisse, mais se rhabiller en position foetale c'était vraiment pas pratique...Surtout dans son état, s'énervant à moitié contre lui même, il se mit à gémir, comme un enfant autiste qui n'arrive pas à faire ce qu'il veut. Il ne parlait pas, il refusait d'émettre une seule parole. Il resta dans cette position un long moment, jusqu'à ce qu'il ne reste que la Maÿlis et Jack dans la pièce...Marwan osa enfin lever le regard vers eux d'eux, et il ne savait pas quoi dire, alors la seule chose qu'il dit fut d'une voix tremblante, suppliante, et terrorisé :

"Pardon..."

Bien entendu, elle ne lui avait pas rendue Marwan comme ça, ça aurait été trop facile ! Non, il avait fallu qu'elle s'aggripe à lui. De peur qu'elle n'utilise le jeune homme comme un bouclier humain, elle n'avait aucune possibilité de tirer, enfin elle aurait pu, mais elle ne voulait pas prendre de risques... Elle se jeta sur elle et lui mit un poing et ce de manière bien sentie, n'y allant pas de main morte. L'autre libéra de ses griffes Marwan et avant qu'elle ne réagisse et riposte Maÿlis réussit à l'immobiliser au sol et de lui passer les menottes. Elle la laissa à charge d'un officier qui s'occuperait de la faire rhabiller et de l'évacuer du motel direction le motel où aurait lieu la procédure qui gavait par avance la fliquette. Elle n'avait qu'une envie là présentement : aider Marwan à aller mieux.

Faut dire elle se sentait vraiment coupable de ce qui s'était produit, elle n'arrivait pas encore trop à y croire, croire que malgré tout, ils n'avaient pas réussi à empêcher que ça se reproduise. Oh n'allez pas croire que Maÿlis ne se doutait pas qu'arrivée une demi heure plus tard ça n'aurait pas été pire. Mais ils avaient déjà eu le temps de lui faire tant de choses horribles... Beaucoup trop.... Et elle savait ce qu'il comprenait. Devant tant de cruauté et de perversité, elle était perdue, désemparée, ne comprenant pas comment on pouvait en arriver là...

Les mots de Marwan lui serrèrent le coeur. Non ce n'était pas à lui de dire ça, il n'y était pour rien, rien du tout. Elle avait envie de le lui crier, de lui dire que c'était à elle de lui demander pardon, qu'elle aurait dû prendre un jour de congé pour épauler Jack dans la filature, que c'était sa faute si son calvaire ne s'était pas terminé plus rapidement... Heureusement Jack fut plus réactif qu'elle, il protégea son petit protégé en l'enveloppant dans une couverture. Provenant du bas de la rue on pouvait entendre la sirène d'une ambulance qui venait d'arriver sur les lieux. Les ambulanciers allaient pas tarder à arriver et à prendre en charge le jeune scientifique.

-Ne dis pas ça Marwan, ce n'est pas ta faute, c'est la leur, à eux, et je te promets que je vais leur faire payer.

Elle avait serré ses poings sur les genoux de rage. Oui elle allait les faire payer et elle allait s'assurer que ces deux là ne ressortent plus jamais du système même si elle savait dores et déjà que ça allait être un dur combat sachant que ça la touchait plus personnellement que n'importe quel autre flic : de par son passé mais aussi parce que Marwan était le petit bleu de l'équipe et qu'elle s'était attaché à lui, elle devait bien l'avouer. Malgré son incapacité encore grande à se défendre, il faisait preuve d'un courage sans nom.

Lorsque son regard croisa celui de Jack, elle sentit une sorte de chaleur l'envahir ce qui était étrange au vu de la situation. Elle avait vu quelque chose dans les yeux du barman, cet amour protecteur qu'il avait pour Marwan sans doute, elle n'arrivait pas vraiment à le définir mais elle savait qu'elle aurait aimé trouver le même chez quelqu'un lorsque son père la maltraitait, qu'on lui dise "C'est fini..." Elle avait hâte de rentrer et de retrouver David mais elle ne pouvait pas savoir que celui-ci ne serait pas là et en aucun cas, capable de la réconforter, de la prendre dans ses bras et de chasser les fantômes de son passé.

Ses sauveurs étaient arriver à temps pour ainsi dire, car Marwan n'aurait surement pas supporter un nouveau viol, et il se serait surement laisser tomber au fond du gouffre. Sans vraiment le savoir il s'était rattacher à quelques visages : Maria, Maÿlis, Jack et la belle Ashlee...Et ces visages l'avait aider à garder la tête hors de l'eau, bien que ce soit de plus en plus difficile. Terrorisé, meurtrie, tremblant, Marwan n'arrivait à rien faire, ses mains tremblaient trop pour se défendre et sentant les ongles de la femme Miller s'infiltrer dans la peau de son torse et de son bras droit, il fut bien soulager en sentant Maÿlis l'aider, bien que pour le moment la brume qui envahissait son visage l'empêchait de voir qui s'était. Miller lui ne bougeait pas, il souriait, fier de lui. Marwan eut envie de lui cracher à la figure, mais il en fut incapable, bien trop effrayer par ce type qui lui avait fait si mal, aussi bien physiquement que psychologiquement. Se repliant sur lui même, Marwan eut envie de se cacher sous le lit, mais c'était impossible, de un parce qu'il n'arrivait pas à bouger sous le choc des coups, mais aussi parce que le lit était bien trop bas. Ces enfoirés avaient penser à tout. Marwan, sentit soudainement une présence très proche de lui, sur le coup il se cambra par peur, repliant son visage dans ses bras, se cachant de cet homme qu'il pensait être un nouveau prédateur, comme les Miller lui avait dit que d'autre viendrait surement...Mais voilà il reconnue cette silhouette, et il n'en fut pas pour autant soulagé dans un sens. Laissant la peur, pour la honte, il demanda pardon. Une excuse parce qu'il n'avait pas été assez fort, assez courageux, parce qu'il n'avait pas sut dire stop...Jack le prit dans ses bras et contre toute attente, Marwan s'y plongea. Il avait trouver en Jack une sorte de famille, de père, bien que Jack ne soit pas si âgé que ça. Un protecteur sur qui il pouvait compter. Ecoutant les paroles de Maÿlis et de Jack, Marwan se laissa aller et finit par s'effondrer en larme, marmonnant des choses pas très compréhensible, mais certaines phrases elles, l'étaient compréhensible :

"Ashlee...toi....Je pouvais pas....j'ai dis oui...C'est ma faute...j'aurais...me battre..."

Bon c'était un peu en mode puzzle, les sanglots mangeant certains mots, ainsi que son souffle court, mais au moins il n'était pas muet. Car certaines personnes, après ce genre de traumatisme deviennent muettes, mais c'était pas le cas de Marwan, surement parce qu'il l'avait déjà vécue.Le jeune flic avait lever son regard effrayer et remplit de larmes vers Maÿlis et lui avait dit :

"Je veux plus les voir...pitié...."

Le jeune homme entendit les sirènes des ambulances, il serra le bras de Jack le plus fort possible, et il lui murmura :

"Je veux pas....je veux pas qu'ils me voient comme ça...aide moi...j't'en pris..."

Marwan n'avait pas vraiment réagit que Maÿlis et Jack l'avaient vu à moitié nu, bon Jack était un homme ça pouvait encore passer, bien que Marwan venait d'apprendre que Jack était bi, mais Maÿlis était une femme...Mais ce qui faisait qu'il n'avait pas réagit était de un, le choc, et de deux que la flic était dans le même cas que Marwan avec son passé, et que Jack était son ami...Enfin, lorsque les secouristes arrivèrent, Marwan agissait comme un enfant qui ne voulait pas quitter les bras protecteurs et rassurants de son père, mais il le fallait...

Maÿlis en voyant que les ambulanciers approchaient le brancard, rangea son arme et attrapa Marwan de manière à le soulever avec l'ambulancier qui s'était mis de l'autre côté sans que la couverture dont il était recouvert ne tombe et par conséquent remette à la vue de tous la nudité qu'il essayait encore de préserver pour ce qu'elle n'avait pas été bafouée. Elle aida à attacher les sangles et serra doucement la main du jeune policier.

-Ils vont prendre soin de toi et te remettre sur pied...

Elle disait ça essayant de se rassurer elle-même sur l'état du jeune homme mais elle savait par expérience combien santé physique retrouvée ne voulait pas dire que sur le plan mental les problèmes étaient réglés... Elle lui fit un petit sourire timide espérant que ça allait aller.

Elle se mordit la lèvre inférieure à l'évocation d'Ash. Elle allait pouvoir lever la patrouille qui veillait sur la jeune serveuse puisqu'elle ne courait plus aucun danger. Elle était touchée de ce qu'il avait été prêt à endurer pour elle, pour éviter que ce ne soit elle qui déguste. Ca demandait beaucoup de bravoure et elle admirait cette forme de courage protecteur qu'elle observait pour la deuxième fois chez lui.

-Tu n'as plus rien à craindre.

Elle se tourna vers Jack et d'un même pas ils suivirent le brancard poussé par les deux représentants des services de santé en direction de la sortie. Il fut installé dans l'ambulance et les deux amis purent monter eux aussi. Bon si on ne l'avait pas laissé faire Maÿlis aurait pu jouer de son badge mais elle ne voulait pas laisser Jack derrière. Il avait été.... Courageux ? En tout cas il n'avait pas fui le danger, et son attitude avec Marwan contrastait avec l'image qu'elle avait de lui !

Marwan n'avait pas fait attention à cette couverture, mais il s'était blottis dans les bras de Jack. Il avait tenter de communiquer, mais il ne savait pas si ils avaient comprit pourquoi il avait fait ça. Pour les protéger...Il n'avait jamais eut de famille, et jamais eut d'amis et là c'était le moment venue pour faire son devoir. Il les avait protéger, mais à quel prix ? Au prix de sa santé mental et physique. Heureusement l'une des deux est plus facile à guérir que l'autre, il pourrait prendre son temps pour s'occuper de la dernière.

Lorsque les ambulanciers étaient arriver, Marwan avait supplier qu'on ne le laisse pas comme ça. Il était effrayer, il ne voulait pas qu'on le regarde. Les secouristes aider de Maÿlis, mirent le jeune homme sur le brancard, comme ils purent car Marwan souffrait énormément. Les marques de fouets de son dos lui brûlaient la peau, et le bas de son corps lui faisait tout aussi mal. Il mirent la couverture de façon à ce qu'il puisse se sentir en sécurité et protéger de tout les regards et s'occupèrent de lui. Ne voulant pas lâcher du regard ni Jack, ni Maÿlis, les ambulanciers les firent monter dans le camion. Ils parlaient à Marwan mais il ne les écoutait pas, il ne répondait pas à leur questions, il fixaient ses deux amis d'un air choquer et effrayer. Il allait mettre du temps à se remettre de tout ça...

Arrivé au lieux dit, ils firent monter directement Marwan en salle de soin. Ensuite, dans la chambre où on le plaça, on lui retira le reste de ses affaires, qu'on mit dans des sacs pour la police. On lui fit enfiler une chemise de nuit, avant qu'il retire son boxer, et ensuite on lui fit retirer celui-ci qui suivit le même chemin que la chemise dans un autre sac. Le médecin dut faire des prélèvements et s'assurer que Marwan n'avait rien de grave, suite aux viols. Mis à part des déchirures, il n'y avait rien enfin en surface, il fallait passer au examens de sang. Ils firent pas mal de prélèvements sanguins, et le mirent sur le côté droit, côté qui avait le moins souffert des coups. Puis ils s'attaquèrent aux blessures du dos. Au bout de une heure d'examens et de soins, le médecin sortir de la salle. Il était assez pâle, se frottant le front, il alla voir les deux acolytes de Marwan :

"Votre ami est sortie d'affaire...du moins pour le côté physique. Nous devons attendre les résultats d'examens sanguins pour être sur qu'il n'a rien du tout. Les blessures qu'il a au dos montrent qu'il a été sévèrement fouetter et je dirais que ça a été fait avec une ceinture....Honnêtement...avec tout ce qu'il a vécue, je sais pas comment il a fait pour tenir....beaucoup aurait craquer avant."

Il marqua une pause et une jeune infirmière vit lui parler à l'oreille, elle sortait de la chambre de Marwan et après avoir parler au médecin, elle repartie à ses occupations :

"Vous pouvez le voir, mais une ou deux minutes, nous venons de lui donner un calmant et la morphine agit également, il va pas tarder à se reposer. Je viendrais vous chercher dans deux minutes..."

Le docteur retourna à l'accueil pour récupérer sa plaquette où ses nombreuses visites étaient notés dessus. Le jeune homme lui avait le visage fatigué, décomposé. Il serrait ses bras contre son ventre et s'était replier en position foetale, bien qu'il soit à l'hôpital, il ne se sentait toujours pas en sécurité. Voyant ses amis entrer, il sourit en coin, et lutta pour garder les yeux ouverts, ce qui n'était pas simple avec tout ce qu'il avait vécue. Il les regarda et leur dit :

"Merci...de...m'avoir sauver."

Sa voix était lente, saccadé et presque inaudible, il était dans un état limite comateux, ce que le médecin avait dit, était sincère, le gamin allait bientôt s'endormir...

Maÿlis avait suivi le cortège en silence à travers les couloirs, ne sachant de toute manière pas quoi dire. Elle avait seulement donné une ou deux instructions au personnel médical. Même si Marwan n'était pas mort, il allait lui falloir des photos des plaies couvrant le corps de Marwan pour crucifier les Miller lors de leur procès. Et ça elle comptait bien y arriver. Elle gagna ensuite un siège de la salle d'attente où était déjà posé Jack. Elle s'enfonça dans le siège se posant mille et une questions et notamment sur sa capacité de réaction : n'aurait-elle pas pu arriver plus vite ? Faire mieux et ainsi épargner une partie de ses souffrances à Marwan ? Il était trop tard maintenant et les regrets ne servaient à rien mais malgré tout, ça ne pouvait s'empêcher de turlupiner la jeune femme.

Lorsque le médecin revint, ce fut un immense soulagement. Il allait rapidement aller mieux... Physiquement. Ca c'était à s'en douter. Quand elle voyait qu'elle même n'était toujours pas vraiment guérie des blessures subies dans sa jeunesse, elle pouvait imaginer ce que ça allait être pour lui dans les jours, semaines, mois à venir. Elle remercia le médecin qui en plus des nouvelles, avait la pellicule contenant ce qui lui servirait de preuves pour que le jury les fasse condamner... A mort si possible. De telles ordures, ça ne devrait même pas exister.

Une fois dans la chambre, elle laissa Jack faire, il était plus proche du gamin qu'elle, c'était du coup à lui d'avoir la chance de lui parler avant qu'il ne sombre dans le sommeil. Au remerciement du jeune flic elle lui fit comprendre d'un signe de tête que ce n'était rien : elle n'avait fait que son devoir...

-Récupère vite !

Elle s'était approché pour lui dire doucement ces deux mots lorsque se fut son tour. Elle lui fit un sourire timide. Elle avait hâte de le voir de nouveau en forme même si elle savait qu'il souffrirait sans doute encore longtemps et qu'il risquait de vouloir le cacher. Mais avec elle ça ne prendrait pas... Ayant usé de ces méthodes là, elle savait comment on était dans ces cas là.

Et voilà que déjà on leur demandait de sortir. La fliquette lui fit un signe de la main et attrapa son sac à main avant de se diriger vers la porte, sans rien dire à Jack, le laissant reparler en privé avec Marwan juste avant de sortir s'il en avait besoin. Pour une fois que c'était facile d'avoir du tact...

Elle attendit le barman dans le couloir, histoire de le remercier pour ce qu'il avait fait et ensuite chacun rentrerait chez lui.... Et la jeune femme en avait bien besoin : vider son sac, prendre un bon bain.... Elle se sentait même prête à le prendre avec David pour qu'il puisse la masser et l'aider à se détendre... Mais je vous arrête là, ça n'allait pas plus loin que ça dans ses pensées. Et pour eux deux ce serait déjà un grand pas.

Maÿlis qui était plongée dans ces pensées releva la tête surprise : alors ça c'était la meilleure ! Non, elle devait entendre des voix... Ce n'était pas le genre de ce Rider que de proposer ce genre de service et surtout pas à .... Elle ! Il se prenait pour son chevalier servant avec tout ce qui venait de se passer ?! C'était d'avoir participé au sauvetage de Marwan qui lui faisait sentir pousser des ailes comme ça ?! Elle le dévisagea un court instant avant de sortir son propre téléphone portable afin d'appeler son chevalier servant.

-Ce ne sera pas la peine. Merci quand même Fit-elle en agitant son propre cellulaire.

Elle s'éloigna de quelques pas pour pouvoir appeler David avec un petit peu d'intimité, sans avoir le regard de Jack posé sur elle, Maÿlis avait bien conscience de la fragilité psychologique dans laquelle elle était à cet instant. Elle avait besoin de ses bras, de son réconfort. Malheureusement, appeler son portable ne donna rien, elle recommença mais toujours le répondeur. Ce fut la même chose et sur le téléphone pro et sur le téléphone fixe de son appart. Un profond soupir lui échappa. Elle revint vers Jack tout en appelant un taxi qui pourrait la déposer là où elle avait laissé sa voiture et ensuite elle rentrerait retrouver David... Si elle savait... Une fois le taxi annoncé, elle appuya sur le bouton de l'ascenseur afin de quitter ce lieu. Elle laissait la scientifique passer la chambre au peigne fin : elle avait besoin d'une bonne nuit de sommeil de son côté.

-Vous venez ?

Elle avait appuyé sur le bouton qui servait à garder les portes ouvertes attendant qu'il la suive, direction la sortie. Une fois en bas, elle gagna l'extérieur pour aller sur la zone réservée aux taxis. Là elle se tourna vers Jack comme le taxi était arrivé. Elle lui tendit la main trouvant qu'une poignée de main serait le geste le plus approprié : elle n'allait pas lui faire la bise non plus !

-Merci pour ce que vous avez fait...

Après une hésitation, elle lui sourit timidement et monta à bord du taxi puis donna l'adresse du motel au chauffeur.