Plus de 8 millions d'habitants et je tombe sur toi ... [Megan - Terminé]

Plus de 8 millions d'habitants et je tombe sur toi ...

MEGAN SLOWNY - J.T HELLSTROM

Cela faisait maintenant un petit moment que J.T. recherchait un p’tit boulot, il en avait besoin pour payer son loyer et tout ce qui s’en suit, enfin surtout pour remplir le frigo … avec Robyn, vous pouvez être certains que ça se vide rapidement. Tiens la dernière fois, alors qu’il rentrait chez lui, à peine avait-il fermé la porte qu’en se retournant, J.T. vit sa sœur affalée sur le canapé avec une poche de chips dans les mains. Pour le moment ce n’était pas grand-chose, mais quand il s’aperçut du nombre de poches de chips ou de céréales sur la table basse, on ne voyait même plus la couleur. C’était une vraie gloutonne cette fille. Elle ne faisait que manger, manger et elle ne prenait pas un gramme. Fallait qu’on lui explique quand même. On pouvait-elle bien mettre toute cette graisse qu’elle ingurgitait sans cesse. Alors déjà la nourriture et je ne vous dis pas la consommation d’eau. La facture avait facilement doublé voir parfois triplé selon les mois. Robyn prenait un bain le matin en se levant … et à peine trois à quatre heures plus tard, c’était au tour de la douche. J.T. lui avait pourtant bien fait comprendre d’arrêter d’utiliser l’eau à tout bout de champs mais rien à faire. Ce qu‘elle pouvait être têtu… Quand le jeune homme était prêt à la renvoyer chez les parents, elle trouvait toujours un moyen pour le faire changer d’avis dans la soirée, et le pire c’est que ça fonctionnait. J.T. finissait par céder. Au fond, il l’aime bien sa sœur, même si elle lui tape un peu sur le système.

Si J.T. ne trouvait pas un job rapidement, ça allait devenir compliqué de vivre dans son appart avec sa sœur, avec toutes les factures à payer. Il y avait de quoi faire pourtant à New York, mais J.T. ne voulait pas n’importe quel boulot non plus. Ah oui, le jeune homme était exigeant en plus. Il voulait quelques chose où il avait un peu de liberté, et surtout ne pas avoir une personne sur le dos qui le surveille sans cesse, c’était sa hantise. Etre chaperonné, il en avait horreur.

Actuellement, Jonathan Travis se trouvait au port tout en ayant l’espoir, petit mais un peu quand même, de décrocher un job là-bas. Avant de repartir pour une nouvelle chasse au travail, J.T. remercia le responsable qui l’avait accueilli mais une fois qu’il avait le dos tourné, il ne pût s’empêcher de laisser sortir un profond soupir. Cet entretien ne l’avait guère convaincu donc imaginé pour la personne qui s’était occupé de lui. Ça devait être un désastre. Il ne préférait même plus y penser pour ne pas se plomber le moral. Oh et puis tant pis pour aujourd’hui, il cherchera un autre jour … et peut être bien demander un peu d’aide à ses potes finalement. Il préférerait se débrouiller de lui-même mais vu comment ça fonctionnait. Valait mieux pas. Après tout, si on pouvait le pistonner quelques part, le jeune homme serait preneur, malgré ses petites exigences personnelles.

Alors qu’il s’apprêtait à repartir plus dans le centre ville de la grosse pomme, il pianotait sur son iPhone. Il ne comprit pas aussitôt quelle manip’ il venait de faire mais il tomba sur le numéro de Megan. Il l’avait toujours gardé semble-t-il, pourtant cela fait un petit moment qu’ils ne se fréquentent plus ces deux là. Bizarre … d’autant plus que, en relevant la tête afin de voir où il marchait quand même, faudrait pas qu’il se prenne quelqu’un, ce serait balo. J.T. aperçut quelques mètres devant lui, une personne qu’il pensait connaitre. Enfin la silhouette lui disait quelques choses. Il observait cette personne tout en marchant normalement, faudrait pas non plus éveiller de mauvais soupçons. Puis une fois suffisamment proche … ça lui semblait tellement impensable qu’il avait du mal à y croire. Il venait de tomber sur son numéro de tel et voila que maintenant, elle se trouvait en face de lui en pleine rue.

- Meg’ ?

Ces derniers jours, Meg ne savait plus trop où se donner la tête, sérieusement... Mais aujourd'hui, elle allait faire un peu la part des choses. Elle avait pris un rendez-vous avec son banquier pour envisager d'acheter un local, afin d'ouvrir son propre magasin de fleurs... Elle avait tout aussi pris rendez-vous avec le propriétaire des lieux pour faire la visite et surtout pour en parler.

Sur ce, le jour J, elle se leva, s'habilla de manière à que ce ne soit pas tout aussi excessif. Elle n'allait pas s'habiller en poufinette rien que pour attirer l'oeil du mec pour qu'il la choisisse elle et non les autres personnes tout aussi intéressées par les lieux. Portant un jean et un tee-shirt d'ACDC, et une légère veste en toile, elle alla alors au rendez-vous... Ca se passa normalement, dans la politesse, sans souci... et comme prévu, après avoir poser quelques questions sur les prix, le propriétaire la rappellerait pour lui faire part de sa décision... Enfin, s'il ne l'appelait pas, ça voudrait tout dire... Et dans ce cas, Meg ne se gênerait pas pour le rappeler...

D'autant plus que le magasin était face au port... Un paysage merveilleux et apaisant sérieusement... Rien que de voir les quelques voiliers... Meg espérait vraiment que ça marche, bien qu'elle devrait regarder les autres locaux mais c'était un des seuls locaux qui restait dans les prix raisonnables et surtout sur un tel lieu. C'était en quittant les lieux qu'elle se trouvait au milieu de la rue, tout en regardant un peu plus devant elle, se perdant dans ses propres pensées... Jusqu'à ce que quelqu'un lui en sorte... Que diable ! Qui avait osé faire ça ? Et voilà qu'elle détourna le regard sur...

J.T ?!

Oui, la, c'était vraiment le surprise. Ca faisait un moment qu'elle ne l'avait plus vu... A vrai dire, depuis qu'elle l'avait plaqué. Enfin, ça avait été certes une réaction excessive mais elle avait tout essayé pour le faire réagir, il ne l'avait pas retenu .. Et ça, pendant quelque temps, elle lui en avait voulu... Elle n'avait jamais su le cerner, elle ne l'avait jamais vu s'exprimer. Elle se demandait s'il ne sortait pas avec elle pour autre chose que … Enfin, bref, c'était passé, non ? Bien qu'après lui, Meg n'avait pas eu tellement de relations aussi sérieuses que ça.. Il y avait eu certes un Sam mais bon, il lui avait vite soûlé plus qu'autre chose...

Je... Je ne m'attendais pas à te voir...

Ouais, quelle surprise et quel accueil... Mais comment voulez-vous qu'elle réagisse ? Qu'elle le prenne dans ses bras ? Enfin, elle ne savait pas spécialement comment le prendre... Bien que leur pote en commun n'avaient certes rien compris... D'ailleurs, Meg, elle prenait de leur nouvelles mais ça faisait un moment qu'elle ne se mêlait plus trop à leur sortie... Bien qu'elle revoyait régulièrement Vince en particulier, son meilleur ami de toujours mais voilà... Après tout le monde avait bien des occupations différentes et chargées. Et dire que... Punaise, ils se croisaient et J.T osait lui parler ? Même pas un coup de fil ? Rien ? Après tout, c'était du passé et Meg l'avait très bien compris... Bien qu'il n'était pas spécialement le seul en cause, non ? Il y avait bien eu sa soeur Robyn qui avait bien mis son grain de sel... Mais bon, J.T avait bien sûr défendu sa soeur et ce qui était bien, normal, non ?

Contente de t'avoir revu !

Sur ce, Meg était prête à fuir... Pourquoi elle lui parlerait ? Et pour parler de quoi ?

Vers qui il pourrait se tourner pour trouver un job, il avait le choix mais pour la plupart, valait mieux pas essayer de leur demander car pour eux, boulot = plus de liberté. Allez savoir pourquoi, enfin bref. Puis il eu une idée, enfin si on peut appeler ça une idée. Bosser dans un resto en tant que cuisinier … non la cuisine c’était pas trop son truc, serveur peut être … ou non, c’était un métier assez dynamiques tout de même et fallait pas trop en demander à J.T. Une fois qu’il est mode flemmardise, on peut plus rien lui demander. Et sans vraiment comprendre pourquoi, son cerveau passa de la restauration à l’information. Le jeune homme était en train de penser au journalisme. Ce corps de métier lui conviendrait déjà mieux, faire des articles sur différents chose de la ville. Ouais, il était déjà plus inspiré … et pourquoi pas aussi rajouter des petites caricatures sur les hommes politiques par exemple, puisque selon ses proches, J.T. dessinait à merveille.
Il était décidé, Jonathan Travis allait foncer au siège d’un journal, et que rêver de mieux que le new York times, l’un des journaux les plus connus dans le monde. Puis il pouvait toujours tenter sa chance, malgré le fait qu’il n’est pas d’expérience à proprement parlé. Car s’occuper du journal du lycée qu’il fréquentait à Oklahoma, on pouvait pas dire que c’était vraiment de l’expérience.

Il ne s’agissait pas d’un mirage ou quelques chose du genre, c’était bien réel. Megan était bel et bien devant lui. Enfin en tout cas, sympa l’accueil. Certes ils ne se sont pas croisé depuis … depuis … des lunes on va dire, J.T. se serait attendu à quelques chose d’un peu plus sympa

Contente … c’est vraiment l’impression que ça donne, marmonna-t-il dans sa barbe qui n’avait pas poussé.

Qu’est-ce que je t’ai fais pour que tu soit comme ça, tu t’es levé du pied gauche ce matin ou quoi

Meg s'arrêta brusquement, comme si elle était en train de rêver. Qu'est-ce qu'il venait de lui dire ? Elle écarquilla les yeux, n'en croyant pas ses oreilles.

Qu'est-ce que tu m'as fait ? T'as un souci de mémoire, mon vieux ? Ou tu veux que je te la rafraichisse peut-être ?

La jeune fille s'était tournée vers lui et était prête à mettre les pendules à l'heure. Elle ne savait ce qui lui passait par la tête... Même si à le dévisager, il était toujours aussi... craquant, mais il ne semblait pas avoir changer.

Il faut peut-être que je te rappelle ta soeur ? Ou peut-être toi ? Si je me souviens bien, notre relation ne semblait pas tellement compter pour toi...

Ah, rien que de penser à sa soeur Robyn... Une vraie petite peste. Les deux frangins faisaient vraiment une bonne paire, tous les deux. Vraiment. Un vrai duo de choc.

Il faut croire que le téléphone n'existe pas chez toi !

Elle respira un bon coup et était prête à s'en aller loin de lui en tout cas... Rien de mieux qu'une telle rencontre par hasard pour réanimer de vieux souvenirs, du pourquoi elle avait eu des sentiments pour lui, des bons moments passés avec lui... de leur premier baiser... Maintenant, depuis Meg avait fait son chemin.

Sur le moment, J.T. commençait à regretter un peu le fait de lui avoir adresser la parole. C'est discussion allait bientôt lui prendre le chou, il le sentait comme le nez au milieu de la figure. Le jeune homme jeta un petit coup d'oeil en direction de sa moto qui l'attendait patiemment un peu plus loin. A ce qu'il avait envie de l'enfourcher et de partir et penser à autre chose. Au debut, pour son arrivée dans la grosse pomme, ses parents lui avait donné de l'argent pour se payer ses études et un appartement, mais bien entendu, J.T. avait eu autre chose en tête pour cet argent que son logement. Lui ce qui lui plaisait plus que tout le reste, c'était les bécanes. Il aurait tout fait pour s'en offrir une et en plus, ses parents lui avait donné de quoi en payer plus de la moitié. Il avait juste à économiser un peu et hop, il pourait s'offir la moto qu'il avait en tête. Et c'est ce qu'il avait fait. Heureusement à ce moment là, sa soeur Robyn ne vivait pas encore chez lui, donc il n'y avait pas de surconsomation d'eau ou d'électricité. Une belle kawasaki noir qu'il chouchoutait comme son bébé, même s'il n'en a pas et ce ne sera pas pour tout de suite. J.T. ne veux pas deja etre père ... Peut etre un jour mais pas pour le moment. Puis pour cela, il faudrait qu'il trouve chaussure à son pied comme on dit

Oh si, notre relation comptait beaucoup pour moi, mais excuse-moi si je ne savais pas comment te le dire ou te le montrer

Il l'avait dit sur un ton un peu énervé mais il l'avait dit. Après Megan en fera ce qu'elle voudra. Manquerait plus que sa soeur l'appelle et se serait le bouquet, soit elle serait en train de secher les cours, ce qui était une vieille hébitude chez elle, soit elle se serait fait virer et aurait besoin que son cher frère vienne la chercher devant l'université. C'était plutot pour frimer un peu sur la moto oui

Et évite de me parler de Robyn, elle me soule assez comme ça, surtout en ce moment.

Voila comment il y eu un petit blanc dans leur merveilleuse conversation dont il se serait sûrement passé tout les deux.

J'imagine que c'est tout ce qu'on a à se dire ...

Ajouta le jeune homme sur on ton qui était redevenu parfaitement calme

Meg commençait à bouillonner de l'entendre et rien que de l'entendre ne pouvait que la blesser. Il ne se rendait pas compte, donc ? Non ? Il méritait vraiment à ce qu'elle le gifle.

Oh là ! Bizarrement, tu le dis là... C'était si simple et je ne te demandais même pas la lune ! Mais maintenant, c'est trop tard...

Oui, maintenant elle était passée à autre chose. Il y avait eu Sam après lui... Et puis.. ouais, il y avait que Sam mais bon, on n'allait pas dire que Meg était du genre à sauter sur les hommes bien qu'elle en soit bien entourée. Elle était plus « bonne pote » que « petite amie »... Même si en ce moment, elle sentait bien que son meilleur ami Vince aurait bien plus que de « l'amitié » pour elle et il n'y avait rien de plus pour la rendre beaucoup plus mal.

En plus fallait qu'elle évite de parler de Robyn... Et qu'elle le soulait en ce moment ? Réplique de plus qui faisait qu'il méritait double torgnoles... Meg répliqua sur un rire jaune et sarcastique :

Elle te soûle tout le temps, J.T !!!

Et s'ils avaient plus rien à se dire ? Oh ben il l'imaginait très bien... Oh là, sérieusement, Megan était en train halluciner, limite si elle ne voulait ps se tirer une balle dans la tête.

Put**n, qu'on me donne une corde là ! On n'a plus rien à se dire ? JE n'ai rien à te dire...

Elle avait bien insisté sur le « JE »..

Et ce n'est pas moi qui suis venu te parler … donc celui qui a peut-être à dire quelque chose, c'est TOI ! Donc si t'as rien à dire, va te faire voir et laisses-moi tranquille !

Une chose à savoir, c'était qu'il ne fallait pas la chercher, surtout pas. Elle s'énervait assez facilement, surtout ce genre de chose, impossible de ne pas sortir de ses gonds. Elle préférait se barre parce que là, ça devenait vraiment ridicule et pathétique. Encore pire quand ils se cherchaient des noises en ce lançant des piques et des vannes. Ils jouaient au chat et à la souris et voilà qu'ils avaient fini par s'embrasser ne se résistant plus mais là, c'était différent et J.T lui faisait affreusement mal d'agir ainsi. Elle ressentait de la colère, la nostalgie … et la tristesse. Il fallait qu'elle s'empêche d'en pleurer. Elle avait tourné la page. Elle s'éloigna donc en espérant qu'il ne la rattrape pas... Il ne voulait pratiquement rien admettre donc ça ne servait à rien et c'était du passé.

Eh, au final c’est pas moi qui suis partit voir ailleurs, voir si l’herbe était plus verte de l’autre côté de la barrière. Du jour au lendemain, plus de nouvelles, rien … comme si tu avais disparu de alla circulation.

Les premiers jours j’ai essayé de t’appeler, mais bizarrement je tombais toujours sur ta messagerie donc j’ai finis par me dire que tu ne voulais plus rien savoir, que t’avais quelqu’un d’autre. J’ai pas cherché plus loin …

Voila, c’était dit et tant pis si ça pouvait blesser, J.T. n’en avait rien à faire. Il savait très que le fait d’être un peu trop franc par moment, de dire clairement les choses en face, ça pouvait lui mettre beaucoup de personnes à dos. Mais jusqu’à présent, il se porte bien, il n’a aucuns soucis et c’est tant mieux.

Pourtant, avant de quitter la maison familiale à Oklahoma. ses parents lui avaient bien dit qu’il devait essayer de se canaliser. De ne pas toujours dire se qu’il pense vraiment. Pour faire plaisir à ses parents, il leur avait dit qu’il ferait son possible pour cela. Mais une fois qu’il avait mis un pied dans la grosse pomme. Son caractère et sa fierté avait eu le dessus. Le jeune homme était comme ça et on ne pourrait rien y changer

Tu veux une corde ? Ben sert toi, il me semble qu’il y a tout ce qu’il faut dans un port non, tiens regarde là-bas … il me semble en voir une qui n’attends que toi

Ah oui, là il jouait avec le feu et il le savait très bien, d’un autre côté il aimait bien. Ça l’amusait un peu. Mais malheureusement son portable se mit à sonner dans sa poche. Quelqu’un qui l’appelait pour un job ? Possible du moins il espérait un peu malgré le fait qu’il n’était plus d’humeur pour cela.

En regardant le nom qui s’affichait, J.T. ne pût s’empêcher de laisser échapper un soupir. Pourquoi fallait-il toujours qu’elle l’appelle.

// Quoi Robyn, qu’est-ce qu’il y a ?
…
T’occupes, c’est pas tes affaires si je suis pas d’humeur
…
Non je vais pas venir te chercher, tu prends le métro comme tout le monde
…
Qu’est-ce que t’as foutu encore ?
…
Quoi, bon ok j’arrive tu bouges pas //

Il raccrocha encore plus énervé qu’avant ce coup de fil

C’est la journée aujourd’hui, je vais vraiment finir par exploser si ça continue

Dit-il en parlant normalement mais pour lui-même sans prêter attention que Meg pouvait l’entendre. Il fallait vraiment que sa sœur fasse encore des conneries dans son lycée et comme toujours, elle appelait son frangin au secours pour la sortir du pétrin dans lequel elle s’était fourré. Parfois, J.T. avait l’impression de passer beaucoup plus de temps à aider sa sœur que de s’occuper de lui-même. Il avait une vie quand même, il avait bien le droit d’en profiter non …

Megan avait-elle quelques choses à ajouter avant qu’il monte sur sa bécane ? Si c’était le cas, c’était maintenant parce après ce sera trop tard

Il n'y avait rien de tel pour rendre en rogne une personne. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre ?

Ah ouais ? T'as essayé de m'appeler ? C'est drôle ! C'est l'hôpital qui se fout de la charité. Je n'ai point reçu de coup de fil... Et genre c'est par téléphone que les choses doivent se faire ? Punaise, c'est si facile de jeter la faute sur l'autre au lieu d'assumer et accepter qu'on a tort...

Et dire qu'il fallait que ce soit euh plusieurs mois après qu'il fallait qu'ils s'expliquent face à face... Et en plus, il était d'un cynisme... Pour se pendre, il prenait vraiment au mot. Il n'y avait rien de plus blessant que ça...

T'es d'un pathétique...

Oh, il n'y avait pas plus pathétique que J.T... Même si ce n'était qu'une carapace, Meg avait carrément oublié ce qu'elle avait bien pu trouvé chez ce type... Bien qu'il y avait eu de l'attirance physique, comment avait-elle pu tomber amoureuse de lui ? Les larmes voulurent monter, le coeur se ramollissait.. Non, elle ne se ressentait strictement plus rien pour lui, et vu comme il recevait un coup de fil, de savoir qui l'appelait, ce n'était pas étonnant et Meg préférait rien savoir... Elle s'en alla pour du bon. Elle avait dit tout ce qu'elle avait à dire à ce pauvre idiot. Ce n'était pas à elle de s'excuser pour quoique ce soit. Il n'avait rien fait pour montrer qu'il tenait à elle, que la relation comptait et quand elle lui parlait de choses sérieuses, c'était limite s'il s'en foutait... Comme s'ils pouvaient rien envisager ensemble... Pas que Meg s'était imaginé que ça pouvait être l'amour de sa vie... Il l'avait laissé s'en aller, il l'avait laissé espérer... Il ne s'était pas assez battu... La jeune fille n'avait donc rien à attendre de lui et elle était passée à autre chose. Elle décida donc de le laisser seul avec son téléphone et sa pauvre soeur.

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